Battus cette nuit par les Clippers sans avoir démérité, les Spurs peuvent tirer des points positifs de leur affrontement face aux troupes de Doc Rivers. Mais après le match, Gregg Popovich a tout de même ciblé un de ses propres joueurs.
Il y a quelques années de ça, Gregg Popovich était connu pour « élever » ses jeunes joueurs à la dure. Tony Parker en est le parfait exemple, lui qui a été laissé au bord des larmes de nombreuses fois par une soufflante de Pop durant ses jeunes années.
Ces derniers temps, le tacticien s’est calmé, mais ses coups de sang n’ont pas totalement disparu. La victime du soir ? Lonnie Walker. Très peu utilisé depuis le début de saison, au grand dam de nombreux fans des Spurs, le sophomore a eu droit à 5 minutes sur le parquet dans la défaite face aux Clippers (103-97).
Malheureusement pour lui, il ne les a pas mises à profit. Avec seulement 2 rebonds pris, aucun point à 0/1 et 2 fautes personnelles, Walker n’a pas été bien fameux. Au delà des stats, c’est visiblement son manque d’envie qui a dépité Popovich. Alors que le coach s’attendait à voir un mort de faim prêt à se battre pour sa place dans la rotation, il a constaté une attitude nonchalante. De quoi nourrir des propos lapidaires devant la presse :
Il a été horrible. Je m’attends à plus d’effort, plus d’intelligence de jeu et plus de volonté pour profiter des minutes qu’il obtient. Je l’ai trouvé non-compétitif.
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C’est clair, net, précis, et ça fait mal à la tête d’un joueur de 20 ans. Si ça peut rassurer Walker, il n’a pas été le seul à être en délicatesse hier soir. Son concurrent Marco Belinelli était dans un jour sans : 1 sur 6 au tir et deux petits points en 17 minutes pour le sosie officiel de Sylvester Stallone.
Plus problématique encore, et plus récurrente : la faillite de LaMarcus Aldridge dans un gros match. En 35 minutes sur le parquet, l’ancien Blazer n’a compilé que 5 maigres points à 2 sur 8 au tir, tout en perdant la gonfle trois fois.
Après le match, c’est pourtant sur Lonnie Walker que les sévères critiques de Pop se sont portées, créant un peu de scepticisme chez les fans des Spurs. Certes, l’entrée en jeu du sophomore a été insuffisante, mais il n’a joué que 5 minutes, un échantillon court pour tirer de grandes conclusions.
Comme Tony Parker et tant d’autres avant lui, l’ancien de l’université de Miami va devoir faire le dos rond, encaisser les foudres de Popovich, et prouver qu’il est capable de revenir plus fort.
On en connait un qui a dû mal dormir hier soir. Il sera intéressant de voir si Walker bénéficie de minutes lors des prochains matchs, où si Pop le met au placard pour quelques temps.