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Los Angeles est une ville de tentations, et tout le monde n’est pas fait pour y vivre avec de l’argent et de la gloire à en revendre. Si lui dit y avoir échappé, Brandon Ingram reconnaît que les Lakers ont été pris dans le tourbillon de la cité des anges la saison dernière.
A l’image de sa dernière sortie face aux Nuggets, Brandon Ingram vit un début de saison exceptionnel du côté de New Orleans. Transféré en Louisiane durant l’été, l’ancien des Lakers profite de l’absence de Zion Williamson voire de Jrue Holiday pour récupérer une bonne partie du scoring.
Sur ses premiers matchs, BI tourne à 26.8 points, 8.2 rebonds et 4.8 passes. Des stats de All-Star, tout simplement. Bien évidemment, il est encore tôt dans la saison, mais tout ça est de bon augure pour un joueur que Los Angeles a choisi d’inclure dans le package direction New Orleans, plutôt que Kyle Kuzma.
Les Lakers, justement, ne resteront pas forcément un grand souvenir pour Ingram. S’il reconnaît logiquement avoir profité de son expérience aux côtés de LeBron James pour emmagasiner un maximum d’informations, l’ailier n’aura jamais éclos en Californie comme c’était pourtant le plan.
Désormais bien plus tranquille en Louisiane, il s’est confié au micro de The Undefeated sur « l’attention particulière » qui vient avec le fait de jouer à Los Angeles. Il admet d’ailleurs que les Lakers 2018-2019 en ont payé le prix fort :
[Quand on parle de LA] les gens pensent souvent à ce qu’il se passe hors du basket et ce qui vient avec. LA n’était pas une ville trop rapide pour moi. Mais nous, l’équipe, nous sommes laissés avoir par tous les extras qui viennent hors du basket.
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A quoi fait référence Ingram ? Il n’a pas élaboré sur le sujet, mais entre l’argent, le sexe, les soirées et la haute société, les tentations inhérentes à Los Angeles sont globalement bien connues de tous. Demandez plutôt à Magic Johnson et ses Lakers showtime des années 1980.
L’ancien de Duke, lui, dit y avoir échappé :
Non, moi je ne me suis pas fait avoir par ça, et je ne sais vraiment pas comment. Sûrement parce que j’avais les bonnes personnes autour de moi. J’avais un coach, un préparateur physique qui m’étaient sur le dos en permanence. J’avais juste de bonnes personnes autour de moi qui me disaient de toujours continuer.
Tout ça est quoiqu’il en soit derrière Ingram, qui entend désormais pérenniser son départ canon dans sa nouvelle franchise. Et ne comptez pas sur lui pour se tourner vers le passé :
Est-ce que j’avais besoin de ce transfert ? Je ne sais pas. J’aurais tort de dire que non, le plan de Dieu est le plan de Dieu. C’est arrivé pour une raison, et je n’étais pas du tout énervé. Je vois ça comme une autre opportunité.
Bien dans sa tête, bien dans son basket et loin des tentations de Los Angeles, Brandon Ingram revit. Espérons pour ce talent spécial et pour son équipe que ça dure.
