puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
La sérieuse blessure de Steph Curry à la main a été le clou du cauchemar vécu par les Warriors dans ce début de saison. Steve Kerr lui-même semble un peu désemparé.
Quand rien ne va, rien ne va. Alors que Steph Curry devait être le patron lors de cette campagne 2019-2020, celui qui allait porter les Warriors sur ses épaules à lui seul ou presque, le voilà désormais éloigné des parquets pour de nombreuses semaines.
Après avoir contracté une fracture de la main durant la défaite face aux Suns, le Chef va laisser Draymond Green être le leader d’un groupe jeune, inexpérimenté et à bien des égards pas du tout préparé à vivre de telles situations.
Après la partie, Steve Kerr admettait d’ailleurs sans mal que la situation allait être probablement trop dure à gérer pour Eric Paschall, Jordan Poole et consorts :
Ça a été un début de saison très difficile pour nous à plusieurs niveaux, et on essaie de trouver un équilibre. Cette blessure nous met dans une situation difficile… C’est une belle opportunité pour tous ces jeunes joueurs de jouer, mais en même temps, c’est trop. Vous voulez accompagner les rookies aussi bien que vous le pouvez, et là on va mettre tellement sur leur dos. Mais on n’a pas le choix.
Lire aussi | Les joueurs réagissent à la blessure de Steph Curry
Voilà qui a le mérite d’être clair. Ce qui l’est aussi, c’est qu’en cas d’absence de deux mois pour Steph Curry, ce qui est la durée projetée pour l’instant, le meneur manquerait une trentaine de matchs. Dans ces conditions, difficile d’imaginer les Warriors se mêler à la lutte aux playoffs, et certains comme Anthony Slater de The Athletic commencent même à parler tanking.
Cette solution extrême semble forcément un peu précipitée, mais il faut assumer de la mettre sur la table alors que les Dubs s’apprêtent à vivre de nombreuses déconvenues dans une conférence Ouest ultra-relevée, et face à des équipes revanchardes et qui n’auront aucune pitié.
Steve Kerr sera d’ailleurs un des hommes-clés de l’année à venir. Alors qu’il a profité d’une situation idéale pour ses débuts dans le coaching en 2014, nombreux sont ceux qui l’attendront au tournant sur sa capacité à être un bon entraîneur dans une situation nettement moins idyllique.
Le développement des jeunes, les rotations ainsi que les progrès sur le moyen terme seront évidemment décortiqués – des matrices bien différentes de celles des années précédentes.
Novembre n’est même pas encore là, et la blessure à la main de Steph Curry semble déjà sonner le glas de la saison des Warriors. Le retour à la réalité est brutal, et c’est un euphémisme…
