Carmelo Anthony n’a plus joué en NBA depuis janvier dernier, lorsqu’il a été transféré des Rockets vers les Bulls, qui l’ont ensuite coupé immédiatement. Et si la franchise texane s’est séparée de lui, c’est pour une raison précise.
La fin de carrière de Carmelo Anthony prend petit à petit une tournure décevante. Transféré des Knicks en septembre 2017, l’ailier a passé une saison avec le Thunder, avant de rejoindre les Rockets la saison d’après. Puis après seulement 10 matchs, il fut envoyé à Chicago.
Coupé par les Bulls, Melo n’a depuis plus posé un pied sur un parquet NBA. Boudé par les GM ? Trop égoïste ? Cramé physiquement ? Les explications ne manquaient pas. Mais la réalité est assez claire : Carmelo Anthony se rapproche de plus en plus d’une retraite que d’un dernier contrat.
Si Melo n’a pas fait long feu avec les Rockets, c’est à cause de ses lacunes défensives. D’après Baxter Holmes de ESPN, les Rockets n’avaient pas anticipé que le numéro 7 aurait autant de mal de ce côté du terrain.
Bien que les Rockets savaient que Melo avait des difficultés en défense avant qu’il rejoigne l’équipe, des sources proches de l’équipe disent qu’ils n’avaient cependant pas anticipé qu’il serait à ce point limité dans leur système défensif basé sur le switch à outrance, qui l’obligerait à défendre sur des joueurs plus rapides que lui depuis la ligne à trois-points.
Une source de l’équipe spéculait que, si les Rockets avaient su que Melo aurait autant de difficultés, ils ne l’auraient pas recruté.
Il était vraiment, vraiment en difficulté.
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La déclaration est brutale, mais tristement réaliste. Un exécutif rival en rajoute au micro d’ESPN :
Il ne sait pas défendre. Il ne sait pas « close out » sur le shooteur, ses pieds sont lents et il se fait prendre de vitesse.
Aujourd’hui, les talents de scoreur de Melo ne suffisent plus à lui garantir une place dans un roster NBA. Ses lacunes défensives sont devenues trop handicapantes, surtout dans une équipe comme les Rockets qui switch en permanence derrière les écrans.
Malgré tout, il reste difficile de croire que la mauvaise défense de Melo était la seule et unique raison qui lui a couté sa place. Si ses difficultés de ce côté du terrain sont avérées, est-ce la seule explication ? D’autres joueurs de cet effectif ne sont pas de bons défenseurs, mais ont tout de même un contrat.
À l’heure actuelle, Melo attend toujours un coup de téléphone. À 1 semaine du début de la saison régulière, il est évident qu’il ne trouvera pas de place dans un roster d’ici cette date. Désormais, il doit espérer qu’une équipe lui fasse signe en cours de saison, en cas de blessure par exemple.
Mais globalement, il n’y a pas forcément de quoi être optimiste vis-à-vis de la situation de l’ailier. C’est dur pour lui, mais c’est la terrible réalité de ce business qu’est la NBA.
Les lacunes défensives de Melo lui auraient donc couté sa place chez les Rockets. Chacun se fera son avis sur la véracité de cette explication. Dans tous les cas, la situation du joueur demeure inchangée : il n’a toujours pas de club.