NBA – Quand Allen Iverson scandalisait la ligue avec son album de rap

allen Iverson sous le maillot des 76ers lors des finales NBA 2001
(DR)

Comme de nombreux joueurs avant et surtout après lui, Allen Iverson s’est essayé au rap durant sa carrière. Le combo guard avait même réalisé un album qui était prêt à sortir durant l’année 2000. Mais le projet était très controversé au sein de la ligue…

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Aujourd’hui, plusieurs joueurs comme Iman Shumpert, Damian Lillard ou encore Marvin Bagley se montrent régulièrement sur les réseaux sociaux sous un autre visage que celui qu’on leur connait habituellement : ils passent des terrains de basket au studio d’enregistrement pour faire valoir leurs talents de rappeur.

Mais avant eux, certains joueurs de la génération précédente s’y sont également prêtés. C’était le cas de Shaquille O’Neal, actuellement en pleine guerre des mots avec le meneur des Blazers, mais aussi Allen Iverson, souvent considéré comme la figure ultime de la culture hip-hop dans les années 2000.

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Et justement, l’ancien arrière des 76ers avait réalisé un album en 2000, alors qu’il était au sommet de sa carrière et une des figures majeures de la NBA. Comme souvent avec The Answer, ça ne fit pas l’unanimité, à cause d’un morceau en particulier.

Intitulé « 40 bars », le morceau a été assez mal accueilli. La raison ? Un langage vulgaire, à forte tendance homophobe. Et ça, la ligue n’a bien sûr pas laissé passer.

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Le commissionnaire de la NBA à cette époque, David Stern, avait publiquement critiqué Iverson.

Malgré les droits constitutionnels concernant la liberté d’expression qu’un individu peut posséder, il n’y a pas de droit constitutionnel à y participer en NBA, et j’ai le pouvoir d’exclure des joueurs qui tiennent une attitude offensante, dont des paroles inappropriées. Allen Iverson, en prononçant ces paroles, n’a pas rendu service à lui-même, aux 76ers de Philadelphie, à ses coéquipiers et peut-être même à toute la NBA.

Cependant, je ne crois pas que la NBA devrait s’occuper de la régulation de l’expression artistique, aussi répugnante soit-elle.

Le message était clair. La ligue n’avait pas du tout apprécié certaines paroles tenues par Iverson dans son album. Mais David Stern ne pouvait malgré tout pas intervenir dans quelconque régulation de ces propos, la constitution garantissant la liberté d’expression à ses citoyens.

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Avant le début de la saison en 2000, Iverson participait à une réunion durant laquelle il rencontrait David Stern ainsi que des représentants des droits civiques. Après une longue et sérieuse discussion, l’arrière des 76ers s’excusait publiquement. Il acceptait même de modifier certaines paroles des morceaux.

Si des membres de la communauté gay ou des femmes dans le monde sont offensés par quelconque contenu de mon prochain album, je veux que vous sachiez que j’adresse mes plus profondes excuses.

Si un gamin pense que je fais l’apologie de la violence au travers des paroles de mon album, je les supplie de ne pas l’acheter ou de ne pas l’écouter. Je veux que les jeunes aient des rêves et qu’ils les réalisent.

Finalement, Allen Iverson ne fera jamais sortir l’album. Il expliquera qu’il ne ressentait pas le besoin de le faire après cet incident. Malgré tout, 4 morceaux de l’album furent « commercialisés » en 2010. Mais bien sûr, les plateformes d’écoute telles que iTunes ne tardèrent pas à les bannir de leur contenu disponible.

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Allen Iverson créait donc la controverse au début des années 2000 avec son album de rap jugé trop vulgaire. Le projet n’aura finalement jamais vu le jour, et c’est peut-être mieux ainsi.

Allen Iverson Buzz Chroniques NBA 24/24

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