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Il n’est pas rare de voir d’anciens grands joueurs monter au créneau pour prendre la défense de joueurs actuels après quelques mauvaises performances. Mais ce qui est plus rare, c’est de voir des joueurs actuels devoir défendre des légendes de ce sport. Jayson Tatum vient pourtant de le faire.
En NBA, quand fans et observateurs placent de grandes attentes en vous, il vaut généralement mieux y répondre, au risque de voir tout ce petit monde se retourner contre vous en un rien de temps.
De « futur MVP », on peut vite passer à « joueur surcoté » voire même « bust » dans le pire des cas. Et surtout, tout le monde va chercher à trouver les raisons menant à ces résultats décevants, quand ceux-ci pointent le bout de leur nez.
C’est ce qu’il s’est passé la saison dernière pour le joueur des Boston Celtics Jayson Tatum, pourtant auteur d’une saison à 15.7 points, 6 rebonds et 2.1 passes par match.
Malgré un contexte collectif difficile, l’ensemble de la planète balle orange en attendait plus après sa saison rookie. Surtout en terme d’efficacité. Et le suspect n°1 au moment d’expliquer la provenance de ce manque d’adresse a été vite trouvé : Kobe Bryant.
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Comme nous vous l’expliquions il y a quelques jours, beaucoup pensaient Outre-Atlantique que les entraînements individuels de Jayson Tatum avec le Black Mamba étaient la raison de cette berne d’efficacité. L’ailier des Celtics a exprimé son désaccord au Boston Globe.
J’ai vu des gens parler de « dé-kobe-isation »… Kobe ne m’a rien appris de mauvais. […] Tout ce dont on a parlé et tout ce qu’il m’a montré était génial. Je dois prendre mes responsabilités sur mon niveau de l’an dernier et sur ma progression un peu moins fulgurante que prévue.
Il est vrai qu’avec du recul, quelques entraînements avec une légende du basket ne peuvent pas être la seule et unique raison des maux de Tatum. Projeté peut-être un peu haut un peu vite, l’ailier devra surtout trouver son jeu, sans forcément imiter celui de Mamba.
Dans une équipe qui évoluera sans Kyrie Irving et Al Horford cette saison, deux pièces offensives maîtresses en Nouvelle Angleterre lors de l’exercice précédent, Tatum devrait avoir les rênes de l’équipe. À lui de faire fructifier cette opportunité.
À l’aube de l’an 3 de sa carrière, Jayson Tatum devra assumer de grandes responsabilités offensives dans une équipes avec un nouveau visage. En attendant, il ne veut pas entendre de critiques sur Kobe Bryant.
