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On aurait dû s’en douter, le recadrage en règle opéré par Steve Kerr à l’encontre de Donald Trump n’est pas resté sans réponse. Mais cette fois, le président n’a pas pris de pincettes.
Si l’affaire entre la NBA et la Chine était une série, pas sûr qu’elle soit appréciée par la critique. Des rebondissements à ne plus savoir quoi en faire, des personnages en pagaille et surtout une intrigue qui ne finit jamais.
Pour rappel, tout était parti d’un tweet du General Manager des Rockets Daryl Morey exprimant publiquement son soutien à Hong Kong. Le tout à un moment de tension ultime géopolitiquement parlant en Asie.
De là, tout le monde y est allé de son petit commentaire, de sa petite remarque ou de sa petite langue de bois, James Harden en tête. Puis la classe politique. Et puis le président américain.
Ce dernier n’a pas hésité à humilier Steve Kerr sur son incapacité à répondre aux questions concernant la situation en Chine. Puis le coach des Warriors l’a recadré avec maturité. Jamais le dernier pour s’engager dans les clashs, Trump s’est rendu sur son terrain de jeu préféré pour une contre attaque au vitriol.
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So funny to watch Steve Kerr grovel and pander when asked a simple question about China. He chocked, and looks weak and pathetic. Don’t want him at the White House!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 12, 2019
C’est si drôle de regarder Steve Kerr se vautrer et faire le lèche-bottes quand on lui pose une question simple sur la Chine. Il s’est étouffé, il a l’air faible et pathétique. Je ne veux pas de lui à la Maison Blanche !
Alors qu’il a avoué avoir été invité par les cinq derniers présidents des États-Unis dans le bâtiment du pouvoir américain, la belle série va visiblement prendre fin pour Steve Kerr.
Et entre l’engagement politique du coach des Warriors sur les questions sociétales dans le pays de l’Oncle Sam et l’amour du clash de Donald Trump, il ne fait presque aucun doute que ces deux-là n’ont pas fini de s’écharper…
Si l’image des Warriors s’est améliorée avec le départ de Kevin Durant du côté des Nets, il y en a un qui risque encore de prendre la mouche en cas de titre de l’équipe de la Bay.
