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Jamais le dernier pour un peu d’excentricité, Jimmy Butler a enfin trouvé comment se définir. Pas si bête…
On ne vous apprendra rien en disant que Jimmy Butler est un personnage difficile à cerner, et pour le moins contradictoire et polarisant. Adoré par certains, détesté par d’autres, Buckets laisse rarement indifférent.
Un exemple récent ? Les fans de Minnesota se souviennent d’un joueur capricieux, provocateur, capable d’être une véritable bombe à retardement dans le vestiaire. Ceux de Philadelphie, en revanche, gardent de Butler le souvenir d’un besogneux, volontaire et efficace sur les parquets.
Alors comment comprendre vraiment Jimmy Butler, si tant est que ce soit possible ? C’est le principal intéressé lui-même qui répond, en s’appuyant sur une comparaison artistique pour Haute Living Magazine :
Je ne dis pas que je suis une oeuvre d’art. Ce que je dis, c’est ce que certains personnes ne comprennent pas un Picasso, mais prennent ce foutu Picasso quand même parce que c’est un Picasso. Je pense que je suis comme ça. Vous ne me comprenez peut-être pas, mais je ne vais pas changer. Un Picasso sera toujours un Picasso.
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Connu pour son style cubiste et surréaliste, Picasso a donné lieu à quelques toiles dont il est effectivement difficile de cerner la signification. Elles restent malgré tout précieuses et dotées d’une grande valeur, précisément parce qu’elles émanent de Picasso.
C’est cette logique que Butler veut s’appliquer à lui-même : il se sait précieux et très bon joueur de basket, et il invite les fans à l’apprécier comme il est, même s’il peut parfois être difficile à déchiffrer. A ses yeux, son talent et son statut parlent pour lui.
L’analogie de l’ancien de Chicago est loin d’être stupide, même s’il a encore quelques marches à franchir avant d’être au basket ce que Picasso est à la peinture. En tout cas, impossible de critiquer sa motivation depuis son arrivée à Miami, lui qui a fait le buzz pour être arrivé à l’entraînement à une heure lunaire, entraînant quelques coéquipiers dans son sillage.
Désormais, l’objectif est de disputer les playoffs pour le Heat, et pourquoi pas y jouer les trouble-fêtes ? Patron incontesté pour la première fois de sa carrière, Butler va mener une meute de jeunes joueurs d’une main de fer. Il y a de quoi espérer pour les Floridiens.
Ne l’appelez donc plus Jimmy Butler, mais Picasso. Ce ne serait pas horrible comme surnom, vous ne trouvez pas ?
