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Souvent décrié pour la difficulté pour ses coéquipiers de jouer avec lui, LeBron James peut compter sur un soutien de poids : Cedi Osman.
Malgré un impressionnant CV et une place cimentée parmi les plus grands joueurs de l’histoire de ce sport, LeBron James n’échappe pas aux critiques. L’une d’entre elles ? Plusieurs joueurs ont déjà évoqué la difficulté d’être son coéquipier.
L’idée de base est la suivante : quand vous gagnez, c’est grâce à LeBron, mais quand vous perdez, c’est de votre faute. Le King est également connu pour son exigence avec les autres membres de son équipe, et tout le monde n’est pas taillé pour gérer la pression qui découle d’être le coéquipier de James.
Cedi Osman, lui, s’inscrit en faux. Coéquipier de LeBron durant la saison 2017-2018, lors de laquelle le Chosen One l’a adoubé et pris sous son aile, le Turc contredit les idées reçues et défend le triple champion NBA :
Je n’ai jamais eu l’impression que LeBron était un coéquipier difficile. Beaucoup de gens vous regardent, vous jouez avec le meilleur joueur du monde. C’est normal. Ce sont des choses qui arrivent. Si vous rentrez vos tirs quand vous devez les mettre, LeBron va vous faire briller.
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Il vous met dans la bonne position, et il vous trouve pile quand vous êtes ouvert. Il faut juste être prêt à shooter en toutes circonstances. Vous ne savez jamais quand il peut vous passer le ballon, car il voit tout. J’étais toujours prêt à ce qu’il me fasse la passe.
Mais je ne pense pas que ça lui importait que je rentre mes tirs ou non, il se souciait simplement que je joue dur. C’est ce qu’il aimait à mon propos, et c’est comme ça que j’ai gagné ma place.
Cedi Osman ne garde donc que des bons souvenirs de son expérience aux côtés du King. Il faut dire que lui et LeBron sont amis – on se souvient notamment que le Turc avait été invité à un workout de James l’été dernier.
Toujours à Cleveland, Osman va poursuivre son développement sur la saison à venir. Il sort d’une campagne convaincante lors de laquelle son temps de jeu a explosé (32 minutes en moyenne), pour 13 points et 4.7 rebonds par match.
Osman reste donc fidèle à son King. Voilà qui fera plaisir au principal intéressé, et fera peut-être changer d’avis à quelques détracteurs.
