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Quelles villes européennes seraient les plus susceptibles d’accueillir une nouvelle franchise NBA dans le cadre d’une expansion internationale ? On vous propose de découvrir plusieurs candidates sur le vieux continent.
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La plus diplomatique : Londres
Londres accueille depuis quelques années les NBA London Games à l’O2 Arena (20.000 places), preuve que la ligue américaine accorde une vraie importance au potentiel basket du Royaume-Uni, en plus d’avoir des bureaux dans la capitale. Et cela même si le championnat national, la British Basketball League, peine à se faire une place dans le pays.
Techniquement, c’est aussi la destination européenne la plus proche des Etats-Unis, à 6h20 de vol depuis Boston.
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Celle qu’on attend tous : Paris
Comment parler de NBA en Europe sans citer notre Hexagone ? Adam Silver est d’ailleurs conscient du potentiel que représente la France, bien appuyé par une fanbase en constante progression (on peut le confirmer en tant que média français). La preuve notamment avec le Quai 54 chaque année, qui ramène quelques stars NBA, ou encore la programmation de deux matchs à Paris en janvier 2020. Sans oublier tous nos Frenchies en NBA qui se feraient certainement un plaisir de revenir jouer à Paris quelques fois dans l’année (6h40 de vol depuis Boston).
En région parisienne, deux clubs évoluent en Jeep Elite : Levallois et Nanterre. Un problème apparait cependant au niveau des infrastructures, avec moins de 6.000 sièges en cumulé pour les deux salles. L’AccorHotels Arena pourrait éventuellement servir de joker, avec sa capacité de 20.000 personnes.
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La plus compliquée : Moscou
Moscou a une équipe locale qui évolue sur la scène européenne, le CSKA, en plus de deux infrastructures : le Sports Swimming Complex (5.000 places) et la plus récente Megasport Arena (14.000). La ville pourrait donc être une candidate légitime pour accueillir une équipe NBA, notamment dans sa seconde salle.
Deux élément viennent cependant noircir les plans de développement :
- Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la Russie, assez conflictuelles depuis plusieurs décennies maintenant.
- La distance de la Russie par rapport au continent américain : pour rejoindre Moscou depuis Boston, il faut compter presque 13 heures de vol.
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La plus indécise : Barcelone ou Madrid
Si l’on part du principe qu’il n’y aurait qu’une seule équipe NBA par pays européen, il faudrait choisir entre Madrid et Barcelone sur le territoire espagnol. Les deux villes disposent d’une équipe, mais le Real a l’avantage d’avoir une salle de capacité quasiment double (14.000 places) que celle du FC Barcelone (7.500).
De plus, il faut presque compter une heure de vol supplémentaire pour rejoindre Barcelone (7h20), alors que Madrid se situe à 6h30 de Boston.
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La moins glamour : Berlin
Si le foot est un sport très populaire en Allemagne, Berlin possède également un club de basket en Bundesliga : l’ALBA.
Le championnat allemand n’est certes pas le plus glamour sur le papier (on vous invite à écouter les commentateurs dans leur langue natale), mais l’équipe berlinoise évolue dans la magnifique Mercedes-Benz Arena d’une capacité de 17.000 places.
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La plus chaude : Belgrade
Belgrade est très certainement LA ville européenne pour ce qui concerne l’ambiance en salle. Une ville qui va jusqu’à saigner pour le basket. Les affronts entre le Partizan et l’Etoile Rouge sont tout simplement hallucinants tellement les supporters (dont les ultras) font monter la température. La preuve en vidéo :
Une ambiance qui pourrait cependant refroidir la ligue américaine, certains matchs ont déjà tourné au vinaigre dans les tribunes serbes. De plus, rien ne prouve qu’une nouvelle franchise NBA à Belgrade susciterait l’engouement des fans, eux qui ne vivent que pour leurs deux équipes locales. Par contre, si le Partizan ou l’Etoile venait à intégrer le championnat NBA, la donnée serait différente, d’autant que la Štark Arena peut accueillir plus de 19.000 personnes.
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La plus fun : Amsterdam
Oui, les Pays-Bas ont un championnat de basket. Non, il n’est pas du tout connu. Alors pourquoi Amsterdam en NBA ? Parce que c’est la seule ville qui permettrait de voir évoluer les « Amsterdam Weeds ». C’est suffisant pour nous (et JR, qui a déjà réservé sa place).
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Maintenant que les dossiers sont placés, il ne reste plus qu’une seule chose à faire : patienter. Ou écrire une petite lettre à Adam Silver, ne sait-on jamais.
