Les Bulls ont réalisé une intersaison très intéressante, recrutant des joueurs qui s’intégreront facilement dans un effectif jeune mais talentueux. Leur coach, Jim Boylen, s’est même permis une comparaison plutôt… ambitieuse pour un de ses joueurs.
Les Bulls possèdent un effectif très intriguant. La saison dernière, ils n’ont remporté que 22 matchs, dans un exercice où ils n’ont jamais pu trouver une quelconque stabilité. Fred Hoiberg était viré en décembre, Otto Porter débarquait en cours de saison, Lauri Markkanen, Kris Dunn ou Wendell Carter Jr rataient un wagon de matchs à cause des blessures…
Cet été, les dirigeants de la franchise ont réalisé une bonne intersaison pour entourer au mieux leur talentueux duo composé de Zach LaVine et Lauri Markkannen. Le dragster Coby White est arrivé le soir de la draft, tandis que Tomas Satoransky et Thaddeus Young ont signé avec l’équipe pendant la free agency. Trois recrues majeures, qui auront un rôle important dès la saison prochaine.
Entre jeunesse talentueuse et vétérans expérimentés, l’effectif des Bulls est profond et cohérent. Si le groupe reste en bonne santé et que les victoires commencent à s’enchainer, les playoffs pourraient être d’actualité plus rapidement que prévu à Chicago.
Mais nous n’en sommes pas encore là, il y a d’abord une saison à jouer et des doutes à dissiper. Jim Boylen, pour sa première année complète à la tête de cette équipe, doit montrer qu’il est l’homme du renouveau aux Bulls. Lauri Markkanen et Zach LaVine doivent montrer qu’ils sont les patrons de cette équipe. Wendell Carter Jr et Otto Porter doivent rester en bonne santé. L’excitation est là, le talent aussi, il faut désormais exprimer tout cela sur le terrain en allant gagner des matchs.
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Par contre, s’il y a un joueur en particulier que Jim Boylen a hâte de voir évoluer cette année, c’est Wendell Carter Jr. Limité à 44 matchs la saison dernière pour son année rookie à cause d’une blessure au pouce, le pivot va revenir à 100% de ses moyens pour sa saison sophomore. Et Boylen a de hautes ambitions pour son jeune joueur, le comparant ni plus ni moins à… Hakeem Olajuwon. Rien que ça.
Le coach s’est exprimé au micro de Sam Smith de Bulls.com, après l’entrainement de son équipe mercredi dernier :
Je n’ai pas eu la chance de coacher Hakeem à 19 ou 20 ans, mais je pense que son instinct, sa présence physique, la combinaison de son intelligence, son footwork lui donnent je pense, avec de l’expérience, une capacité à faire certaines choses, à impacter des deux côtés du terrain.
Carter peut attraper la balle et instantanément prendre une décision. C’est souvent quelque chose que les jeunes joueurs ne maitrisent pas. Il peut protéger le cercle. Il va s’adapter et se développer. Je crois que les gens sous-estiment à quel point il est malin. Je pense que c’est énorme. Il sait ce qu’il fait. Il ne demande jamais « qu’est-ce qu’on fait là? » ou « comment ça fonctionne ? ». C’est un jeune garçon très intelligent. Et comme je l’ai dit plus tôt, il n’a pas peur du contact.
Si tu peux faire ça, tu peux faire n’importe quoi dans ce monde.
Jamais dans la demi-mesure, Boylen voit très grand pour son pivot. Pour lui, avec du temps et du développement, il pourra devenir une nouvelle version de Hakeem The Dream. Rien que ça. Au moins, WCJ sait qu’il a la confiance et la validation de son coach.
Wendell Carter Jr est encore loin d’être Hakeem Olajuwon, mais s’il est déjà un joueur extrêmement solide. Pas le plus flashy, mais très intelligent. Sa faculté à toujours être bien placé (surtout défensivement) est assez impressionnante pour un joueur aussi jeune. Souvent comparé à Al Horford pour sa capacité à être un « glue-guy » et à très bien défendre, le pivot des Bulls est promis à une belle carrière.
Jim Boylen est fan de Wendell Carter Jr et voit grand pour lui. De là à devenir le nouveau Olajuwon ? On ne se prononcera pas, mais on l’espère en tout cas de tout coeur pour les Bulls et leurs fans.