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Les attentes pour les Sixers, à l’aube d’une saison qui semble plus ouverte que jamais, sont hautes. Pour aider les siens, le pivot camerounais va se concentrer à 100% sur son jeu, quitte à abandonner certaines de ses pratiques les plus efficaces.
C’est un euphémisme de dire que Joel Embiid est un pivot dominant en NBA. Sortant d’une saison à 27.5 points, 13.6 rebonds, 3.7 passes et 1.9 contre par match, l’intérieur a établi sa supériorité sur le terrain. Mais sa domination est aussi technique que psychologique tant il aime parler à ses adversaires et rentrer dans leur tête.
Mais décidément, c’est l’été du changement pour Embiid. En plus d’avoir perdu du poids, le All-Star compte aussi changer sa façon d’être sur le terrain en refusant de continuer le trashtalking. C’est en tout cas ce qu’il à affirmé dans le podcast du journaliste d’ESPN Zach Lowe.
Je ne ferai plus jamais de trashtalking. Enfin peut-être… C’est ce que je dis maintenant mais on verra si je peux tenir ma parole.
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Terminés les échanges de politesses avec Andre Drummond ou les bousculades avec Marcus Smart. La raison ? Elle est simple : Joel Embiid a de la peine pour ses adversaires.
Le meilleur moyen de trash-talker est de dominer. Quand tu les domines, que tu ne parles sur le terrain et que tu vas sur les réseaux sociaux pour parler un peu plus après le match, ça peut blesser. J’ai de la peine pour eux. C’est pour ça que j’arrête.
Difficile d’imaginer la star des Sixers arrêter de parler à ses adversaires mais le joueur à visiblement mûri. Les nombreuses moqueries qu’il a subies après avoir été surpris en pleurs dans les vestiaires suite à l’élimination de son équipe en playoffs ont sans doute joué le rôle d’électrochoc.
Scottie Pippen n’a pas tardé à réagir sur ESPN et il n’a, comme nous, pas envie d’y croire :
Il va toujours trash-talker. Il aime faire passer ses adversaires pour des idiots sur les terrains. Il va toujours apprécier le côté fun du basket car c’est ce qu’il est.
Une chose est sûre, si Embiid se concentre totalement sur son jeu, les Sixers, qui ont fait tapis cet été en signant Al Horford et en re-signant Tobias Harris, seront en bonne posture dans la course au titre.
