NBA – Le 8ème choix de la draft est-il maudit ?

frank ntilikina trade new york knicks

La draft n’est jamais une science exacte. Il n’est jamais aisé de sélectionner LE joueur qui deviendra une star en NBA. Mais historiquement, le 8ème choix semble être frappé d’une sorte de malédiction. On vous explique.

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Lorsqu’une équipe possède un pick dans le Top 3 de la draft, elle a de bonnes chances, en principe, de sélectionner un joueur destiné à devenir une future star. Ce n’est jamais une science exacte évidemment, le cas de Darko Milicic le rappelle en permanence, mais le podium de la draft est souvent un bon gage de certitude.

Une fois sorti du Top 3, les certitudes sont tout de même moindres. Certains joueurs sélectionnés en dehors de ce trio crèvent l’écran, d’autres s’avèrent être des joueurs corrects, d’autres déçoivent… En somme, tout est possible. Curieusement, le choix n°8 semble maudit, draft après draft. Très peu de joueurs sélectionnés à cette position ces dernières années ont explosé. À vrai dire, aucun d’entre d’eux n’est devenu un gros joueur NBA à proprement parler.

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Voici, dans l’ordre du plus récent au plus ancien, la liste des joueurs sélectionnés avec le pick n°8 depuis 2008 :

  • Jaxson Hayes
  • Collin Sexton
  • Frank Ntilikina
  • Marquese Chriss
  • Stanley Johnson
  • Nick Stauskas
  • Kentavious Caldwell-Pope
  • Terrence Ross
  • Brandon Knight
  • Al-Farouq Aminu
  • Jordan Hill
  • Joe Alexander

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Vous en voulez encore, pour remonter jusqu’à 2000 ? Allons-y : Brandan Wright, Rudy Gay, Channing Frye, Rafael Araujo, TJ Ford, Chris Wilcox, DeSagana Diop et Jamal Crawford.

Rien de très excitant dans l’ensemble. Dans leur grande majorité, ces joueurs n’ont pas réellement fait décoller leur carrière en NBA. Pour la plupart, ils sont des joueurs que nous sommes habitués à voir sur les parquets NBA qui ont une place dans une rotation, mais pas grand chose de plus.

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Quelques exceptions parviennent à surnager. Terrence Ross est un joueur qui réussit plutôt bien sa carrière. Il a trouvé sa place et s’épanouit en sortie de banc à Orlando. Deux autres joueurs ont réalisé des très bonnes carrières pour des joueurs sélectionnées en #8 : Jamal Crawford issu de la draft 2000 et Rudy Gay de la cuvée 2006.

Enfin, un point d’interrogation peut être placé sur Frank Ntilikina, 8ème choix de la draft 2017, et Collin Sexton, de la cuvée 2018.

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Le petit dernier de la famille, Jaxson Hayes, sélectionné par les Pelicans en juin 2019, vient de débuter sa carrière en octobre. Il est donc un peu trop tôt à l’heure actuelle pour juger pleinement son apport sur les parquets, lui qui tourne pour le moment à 7.4 points et 4 rebonds en 17 minutes par match. Dans tous les cas, cette malédiction peut l’inquiéter.

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La draft n’est jamais simple, et elle semble l’encore moins l’être au numéro 8. A bon entendeur pour les cuvées à venir !

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