De 2010 à 2014, LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh ont fait les beaux jours du Miami Heat, décrochant notamment deux bagues sur la période. Mais Chris Bosh a révélé hier que les « Tres Amigos » auraient pu ne jamais évoluer ensemble sous le soleil de Floride.
Difficile de ne pas évoquer le Big 3 du Heat lorsque l’on parle de la NBA du début des années 2010. Quatre saisons entre 2010 et 2014, quatre apparitions en finale NBA, deux titres pour LeBron James et ses compères, et des moments légendaires comme le tir de Ray Allen en 2013.
Mais ce qui restera pour certains comme la première superteam de l’histoire aurait pu ne jamais voir le jour. Ou du moins pas du côté de Miami.
Chris Bosh, invité du célèbre podcast sportif américain « Pardon My Take », est venu corroborer les propos de Dwyane Wade, en confessant que le King, Flash, et lui même, avaient fortement pensé à rejoindre Chicago en 2010. En partie pour y évoluer avec un Frenchie.
Seuls Miami et les Knicks disposaient du salary cap pour nous signer. Mais nous étions tout de même très proches de rejoindre les Bulls. Ils avaient des joueurs comme Joakim Noah, un jeune Derrick Rose, Luol Deng. Ce sont de très bons joueurs. Mais le seul problème c’est qu’ils ne voulaient signer que deux joueurs [entre James, Wade et Bosh] sur trois.
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En plus de proposer un projet sportif plus qu’intéressant avec à sa tête Derrick Rose, qui terminera d’ailleurs la saison avec le titre de MVP dans les mains, les Bulls ont aussi joué sur l’histoire faramineuse de la franchise.
Quand je suis rentré dans le United Center, mon nom était sur les écrans, etc… C’est quand même la maison construite par Michael Jordan. Me voir là-dedans c’était fou.
Les nombreux fans des Bulls peuvent avoir des regrets. Avec un peu de chance (et surtout un peu de cap en plus), Chicago aurait pu aligner, le temps d’une ou deux saisons, un cinq majeur Rose/Wade/James/Bosh/Noah. De quoi faire trembler toute la ligue.
Mais avec des « si », on refait le monde. Alors plutôt que d’imaginer ce qu’auraient donné ces Bulls survitaminés, remémorons nous simplement le spectacle qu’offrait le Heat des « Tres Amigos ».
Cette affaire nous rappelle une nouvelle fois que l’histoire d’une ligue se joue parfois à un détails… et quelques dollars.