Kevin Durant et Steve Kerr étaient-ils sur la même longueur d’onde ? Apparemment, pas vraiment, et Stephen A. Smith persiste et signe.
Sauf si vous revenez de 3 mois de vacances en Alaska, il ne vous aura pas échappé que Kevin Durant a signé à Brooklyn cet été. C’est même lui qui avait lancé la folie de la free agency, en annonçant son choix dès l’ouverture des hostilités.
Un choix motivé en partie par une divergence sur le style de jeu, et sur un sentiment de ne jamais avoir vraiment été accepté, comme KD l’a confié au Wall Street Journal récemment.
L’interview a fait du bruit, à tel point que Steph Curry a réagi dans la journée aux propos de son ancien coéquipier. Mais d’autres facteurs n’expliqueraient-ils pas aussi le départ de Durant, et notamment sa relation avec Steve Kerr ?
Pendant les derniers mois de KD dans la Baie, des rumeurs avaient déjà fait état d’incompréhensions entre le double MVP des Finales et le tacticien des Dubs. Certaines sorties médiatiques tendaient à corroborer tout ça, Durantula prenant un plaisir de plus en plus fréquent à contredire son coach en public.
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Dans l’émission First Take d’ESPN, Stephen A. Smith a une nouvelle fois appuyé cette version, tout en expliquant que Steve Kerr n’avait pas nécessaire fait quelque chose de mal :
La relation de KD avec Steve Kerr n’était pas bonne. Et je ne dis pas que Steve Kerr a fait quelque chose de mal, je ne dis pas qu’il y a eu un point de rupture ou quelque chose du genre. Mais de ce qu’on m’a dit, KD ne sentait pas du tout Steve Kerr.
Désormais parti à l’autre bout du pays, Durant n’aura plus à se soucier de Kerr. Il devra en revanche bien s’entendre avec Kenny Atkinson, sur qui il n’a pas tari d’éloge au moment de signer à Brooklyn. Mais connaissant le caractère volatile du joueur (et accessoirement celui de son comparse Kyrie Irving), tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre.
Durant et Kerr, ce n’était apparemment pas l’amour fou. Et au vu de ce qu’il transparaissait de leurs interactions, on n’a pas trop de mal à le croire.