Proche de la quarantaine, l’intérieur argentin est sur les papier du club de la capitale espagnole. Un joueur éternel.
Il a amené cette dose de magie durant le mondial. On se posait la question des absences en oubliant presque les présents. Pourtant, Luis Scola (2m04, 39 ans) avait faim, tel un jeune loup débutant sa carrière.
En jouant près de 30 minutes de moyenne lors des huit matchs de l’Argentine, l’ancien joueur de Vitoria nous a proposé une démonstration de fondamentaux et d’intelligence basket. Il affichait donc au bout de ce mondial, 17.9 points, 8.1 rebonds, 1.8 passe pour 18.8 d’évaluation.
Bourreau de l’équipe de France avec ses 28 points, 13 rebonds, 2 passes et 32 d’évaluation, il est descendu une seule fois sous la barre des 10 points marqués (8) ainsi que sous les 10 d’éval (8). Probablement au pire moment puisque c’est en finale contre l’Espagne que Scola a rendu les armes.
Champion Olympique 2004, vice-champion du monde 2002, le temps ne semble pas avoir d’effet sur la carcasse du dernier rescapé de la génération dorée de l’albiceleste. Ses performances attirent d’ailleurs l’œil de différentes équipes qui pourraient proposer un nouveau défi à Scola.
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Passé par Ferro Carril Oeste, Gijón, Vitoria puis la NBA (Houston, Phoenix, Indiana, Toronto, Brooklyn) et la Chine (Shanxi, Shanghai), l’Espagne pourrait s’offre de nouveau à lui. C’est ce que semble dévoiler les dernières rumeurs.
Selon Carlos Sanchez Blas, c’est bien le Real Madrid qui pourrait être tenté d’enrôler Luis Scola dans son effectif pour la prochaine saison. Si les négociations semblent compliquées, elles existent. En effet, Vitoria possèderait toujours les droits du joueur en Espagne. De quoi compliquer l’affaire.
La maison blanche associant deux joueurs de 39 ans sur les parquets ? Possible avec Scola et Felipe Reyes. L’ancien joueur des Rockets retrouverait même trois compatriotes avec Campazzo, Laprovittola et Deck. Alléchant au vu des performances de la sélection argentine au mondial.
L’effet Coupe du Monde se fait sentir. Au vu de ses performances, Luis Scola remet la tête dans la lumière après plusieurs saisons exilé en Chine.
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