Plus grande équipe de l’histoire, la Dream Team 1992 garde un héritage de légende près de 30 ans après son heure de gloire. Un effectif qui a terrorisé tous les adversaires… sauf un.
Quand elle a disputé son premier match face à Cuba et l’a gagné de 79 points quelques semaines avant les JO 1992, le monde entier a eu la confirmation de ce qu’il redoutait : la Dream Team allait bien être totalement injouable.
La suite l’a prouvé, avec des Jeux Olympiques survolés par les hommes du regretté Chuck Daly. Les USA ont gagné leur match avec un écart moyen de 43.8 points, n’ont pas pris un seul temps mort de tout le tournoi, et ont tourné à plus de 117 points inscrits.
Face à Michael Jordan, Larry Bird, Magic Johnson, Charles Barkley et compagnie, les adversaires étaient bien souvent bouche bée, certains demandant même des photos juste avant l’entre-deux. Gagner n’était pas une option envisageable pour ceux qui croisaient la route de Team USA, et John Stockton s’en souvient très bien :
J’étais presque triste pour les autres équipes. Je savais qu’ils savaient qu’ils n’avaient aucune chance de nous battre. En rentrant sur le terrain, vous le voyiez dans leurs yeux, leur langage corporel, tout ça.
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Selon le mythique meneur du Jazz, un seul joueur a échappé au fatalisme face à la Dream Team, et non des moindres : Drazen Petrovic.
Le seul qui avait une approche différente était Drazen Petrovic. C’était la seule et unique personne qui pensait qu’il avait une chance, et il jouait ainsi. C’était le gars qui sortait du lot.
Véritable génie de la balle orange, et qualifié d’adversaire le plus coriace qu’il ait croisé par Reggie Miller, Petrovic sortait à l’été 1992 d’une saison très réussie avec les Nets (plus de 20 points de moyenne et 44% à trois points).
Malheureusement pour lui et pour tous les amoureux du basket, Petrovic trouvait la mort un an plus tard dans un accident de voiture, à l’âge de 28 ans. Une tragique fin pour celui qui avait été surnommé le Mozart croate.
Décidément pas fait du même bois que les autres, Petrovic avait osé regarder la Dream Team droit dans les yeux. Rien de surprenant quand on connait le tempérament de ce génial joueur, que les années qui passent ne doivent pas nous faire oublier.