Après 10 saisons passées en NBA (dont une blanche sur blessure), Jonas Jerebko a fait son retour en Europe en s’engageant avec le Khimki Moscou. Le Suédois s’est d’ailleurs laissé aller à quelques propos ambitieux par rapport au niveau des équipes européennes.
Plusieurs joueurs ont fait le pari de quitter la NBA cet été pour retourner en Europe. A commencer par Nikola Mirotic, joueur pourtant confirmé dans la ligue, qui a préféré signer un contrat avec Barcelone. Le Canadien Nik Stauskas a aussi rejoint le continent en s’engageant avec Baskonia.
Dans les autres petites signatures, on note Shelvin Mack à Milan, Dragan Bender et Kostas Koufos au CSKA Moscou ou encore le mythique Jimmer Fredette au Panathinaikos. Mais l’un des gros transferts européens de l’été concerne surtout Jonas Jerebko.
Le Suédois a paraphé un contrat de deux ans avec le Khimki Moscou. A 32 ans, il pourrait s’agir de sa dernière aventure avant la retraite. C’est en tout cas presque acté à 100% : on ne le reverra plus en NBA.
Pour rappel, le joueur a évolué pendant 11 ans dans la ligue, arrivant en 2009 à Detroit après un passage en Italie. Jerebko reste jusqu’en 2015 aux Pistons avant de s’en aller à Boston en février 2015 pour deux saisons et demi. Il finit son expérience américaine en jouant une saison pour Utah en 2017-2018, puis un an avec Golden State en 2018-2019.
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Dans une interview accordée au site Eurohoops, Jerebko est revenu sur sa décision de retourner en Europe alors qu’il s’était fait une place en NBA. Le joueur semble très serein quant à l’évolution du basket européen :
Je me sens bien. Les choses s’améliorent d’année en année et l’Euroligue s’améliore. Je pense que beaucoup d’équipes d’Euroligue peuvent battre certaines équipes NBA.
Je pense que mon jeu va bien se transposer. Je peux tirer, passer, prendre des rebonds, j’essaie juste de faire gagner mon équipe.
Difficile de comparer les équipes européennes aux franchises américaines pour autant. Le jeu en Europe est très tactique, plus défensif et donne moins souvent lieu à des scores « fleuves ». En NBA, le talent est immense mais c’est le show qui est avant tout privilégié, quitte de temps à temps à délaisser le jeu défensif…
Chaque été, plusieurs équipes européennes viennent s’essayer au basket américain et des rencontres amicales sont souvent organisées. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs remporté des matchs au cours des dernières années, même si encore une fois, ce n’était que des parties d’exhibition.
Le niveau européen s’améliore de plus en plus et Jonas Jerebko ne se trompe pas. A quand une compétition entre clubs européens et franchises américaines ?