Limité à seulement 13 points aujourd’hui contre le Brésil, Giannis Antetokounmpo n’a pas eu son impact habituel. Pour le coach adverse, l’explication est toute trouvée.
Après une première victoire contre le Monténégro, la Grèce avait bon espoir de valider son ticket pour le second tour aujourd’hui. La nation de Giannis Antetokounmpo affrontait le Brésil et la mission était largement jouable.
Mais au bout d’une fin de match intense, les Grecs ont perdu la rencontre, 79-78. Le Greek Freak lui, a été limité à seulement 13 points et 7 tirs au total sur la rencontre.
Comment expliquer cette contre-performance ? Eh bien par deux raisons : la Grèce n’a pas su bien miser sur sa star tout d’abord. Sur l’une des dernières actions de la rencontre, le joueur des Bucks n’a touché le ballon qu’une seule fois. Si Giannis veut dominer, faut-il qu’il en ait encore la possibilité.
Mais l’autre raison, c’est la défense du Brésil. Sans un tir fiable, le Freak se retrouve plus en difficulté sur une défense en demi-terrain.
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Ce n’est certainement pas le coach adverse, Aleksandar Petrovic, qui dira le contraire. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses propos vont faire réagir :
Pourquoi ce sport est si incroyable ? De l’autre côté, vous avez un gars qui a remporté le MVP, il a 23 ans et qui le stoppe ce soir ? Le gars qui a 40 ans (Alex Garcia, ndlr) et qui lui a botté le cul sur le parquet ! C’est le basket !
Nous avons montré que nous possédions plusieurs joueurs pour stopper Antetokounmpo. J’étais plus inquiet de Sloukas et Printezis, et j’ai eu raison. Quand j’ai préparé ce match, beaucoup de personnes discutaient de comment arrêter Antetokounmpo. Cela fait 6 mois, depuis les demis finales entre Toronto et Milwaukee, que je sais comment le stopper. Le problème ce soir était Sloukas et Printezis.
Défendre Giannis ? Une tâche visiblement pas si dure que cela pour le coach du Brésil. Le problème pour le Grec, c’est que beaucoup commencent à mieux comprendre comment faire, et cela s’est encore vu ce soir. Nul doute que d’autres nations vont s’en inspirer pour la suite de la compétition. Et si Giannis n’est pas au niveau, la Grèce peut craindre le pire.
Attention tout de même à ne pas trop provoquer le Greek Freak. Il n’est pas MVP pour rien.