Véritable légende de la NBA et surtout très grand travailleur, Kobe Bryant était un scoreur hors pair capable de sortir des lignes de statistiques incroyables. Il a pourtant expliqué au micro d’ESPN détester les chiffres lorsqu’il s’agit d’analyser une performance d’un joueur, et notamment les analytics.
Kobe Bryant est partout en ce moment. D’un côté, sur les plateaux télé et les réseaux sociaux pour tacler gentiment son meilleur ennemi Shaquille O’Neal. Mais il n’oublie pas non plus de venir prendre du bon temps à New York et aller regarder quelques matchs de tennis à l’US Open.
On imagine qu’il doit garder un oeil sur les dernières nouvelles autour de sa franchise de coeur et notamment la récente arrivée de Dwight Howard à Los Angeles. Sans oublier les problèmes dans lesquels DeMarcus Cousins est actuellement embarqué.
A la retraite depuis 3 ans désormais, Kobe a eu une incroyable carrière. Hormis sa saison rookie, KB24 n’a pas connu un seul exercice sans être à moins de 15.4 points de moyenne, ce qui donne déjà une indication sur le talent offensif du joueur.
18 fois All-Star durant sa carrière, élu MVP en 2008 et MVP des Finales en 2009 et 2010, Black Mamba a un palmarès long comme le bras. Mais c’est bien sa réputation de travailleur acharné et de scoreur instoppable qu’on retiendra par dessus tout avec sa capacité à sortir des lignes de statistiques tout simplement dingues.
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Pourtant, Kobe n’aime pas vraiment pas les stats. Pas les traditionnelles (points, rebonds, passes etc), mais plutôt les fameuses analytics, omni-présentes dans le sport moderne et notamment en NBA. C’est ce qu’il a expliqué au micro de John McEnroe, l’ancienne légende du tennis, analyste pour ESPN le temps de l’US Open.
Je déteste ça. C’est ridicule. Ce que les chiffres ne vous disent pas, c’est qu’ils ne vous transmettent aucune émotion. Je n’aime pas les analytics. Vous voyez les chiffres, mais les chiffres ne vous disent pas comment ni pourquoi ils sont tels qu’ils sont. Il faut être capable de le ressentir et de le comprendre.
Evidemment, lire des statistiques « poussées » sans regarder les matchs n’a pas vraiment de sens. La NBA est pourtant régie par les analytics, qui arrivent à estimer l’effort et la productivité d’un jour, entre autres, avec des angles totalement nouveaux. Si certains coachs font de la résistance, la pratique est ultra-répandue dans la grande majorité des staffs des franchises.
Kobe Bryant ne goûte que peu à ces chiffres, préférant mettre l’accent sur les émotions. Et en la matière, le Black Mamba nous en a donné de sacrées.