Toujours sans équipe, le dossier Carmelo Anthony fait réagir dans le monde de la balle orange. Aujourd’hui, c’est Brian Scalabrine qui s’est exprimé sur le sujet : l’ancienne coqueluche des Celtics pense qu’un petit tour par la BIG3 pourrait relancer l’ailier.
Cela fait bientôt deux mois que la free agency a débuté. Deux longs mois qui ont permis à la plupart des joueurs de prolonger à la maison, ou de signer dans une nouvelle franchise.
Carmelo Anthony, bien que multiple All-Star, se retrouve toujours au chômage technique. S’il est respecté par ses pairs, en témoignent les nombreux soutiens qu’il a reçus, le joueur ne voit pourtant aucune offre arriver sur son bureau. Que faire pour l’ex-star des Nuggets ? Brian Scalabrine a sa petite idée.
Alors qu’elle gagne de plus en plus en popularité et en visibilité, la BIG3, ligue simplifiée et médiatisée pour les vétérans (principalement), pourrait être l’endroit idéal pour permettre à Carmelo de se relancer avant de réclamer un nouveau contrat NBA. C’est en tout cas les propos tenus par Brian Scalabrine :
Joe Johnson n’aurait pas eu d’offres s’il n’avait pas joué en BIG3. Je veux que Carmelo Anthony réalise que traîner avec son entraîneur et jouer des pick-up bidons n’est pas mieux que la BIG3.
S’il tuait la BIG3 cela pourrait l’aider, mais je pense que ces gars croient que cette ligue n’est pas bonne pour eux. Les agents (libres) doivent penser que ce n’est pas bon pour eux.
Mais je vous le dis, si vous dominez la BIG3, vous retournerez dans la ligue.
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Difficile de contredire Scalabrine là-dessus. Comme il le souligne, la BIG3 a totalement relancé Joe Johnson aux yeux des dirigeants NBA. Le vétéran de 38 ans, qui a récemment été élu MVP de la compétition lancée par Ice Cube, a reçu pas moins de cinq offres de workouts.
Les Pelicans, souhaitant entourer leurs jeunes pousses de vétérans expérimentés, se sont même déplacés pour observer Iso Joe en pleine action.
Quand on connaît l’ego de Carmelo Anthony, difficile de l’imaginer choisir cette option. Si elle devient de plus en plus populaire aux yeux du grand public, la BIG3 garde tout de même l’image d’une ligue de divertissement, où la plupart des joueurs sont retraités et cherchent surtout à s’amuser encore un peu.
Cependant, Melo n’est plus en position de faire le difficile. S’il entend refouler les parquets NBA un jour, il devra faire des sacrifices. Et à la vue de ses deux dernières expériences dans la ligue, deux véritables fiascos, Melo est dans l’obligation de redorer son image s’il veut attirer l’attention d’une équipe.
Un petit passage en BIG3 pour mieux repartir ? C’est tout le « mal » que l’on peut souhaiter à Carmelo Anthony. Terminer une carrière sur deux échecs reste frustrant pour un joueur de sa trempe.