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Très performant dès son arrivée en NBA en 1998, Vince Carter a eu l’honneur mais aussi la pression d’être comparé par certains à Michael Jordan en personne. Vinsanity explique cependant ne pas avoir vraiment apprécié la situation, à l’époque.
On attendait tous de savoir quelle allait être la décision de Vince Carter cet été. Pour notre plus grand bonheur, on aura droit à ses exploits une année supplémentaire à Atlanta. Les Hawks ont fait en sorte de garder une place disponible dans leur roster au cas où Vinsanity décidait de rempiler une année de plus en Géorgie. Classe.
Forcément, Carter n’a plus les moyens physiques de peser autant sur le jeu que lorsqu’il évoluait dans les années 2000. La saison passée, il ne jouait plus que 17 minutes par match en moyenne, le temps suffisant tout de même pour lui d’inscrire 7.4 points et prendre 2.6 rebonds en moyenne.
Cette dernière saison s’apparente donc à un tour d’honneur, comme l’a fait Dwyane Wade lors de la campagne 2018-2019. On n’attendra pas non plus des grosses folies donc cette année pour Vince Carter. Juste quelques dunks, quelques échanges de maillots et le tour devrait être joué.
L’arrière de 42 ans est un pilier du développement de la NBA puisqu’il a connu un peu toutes les époques du basket moderne. Forcément, avec déjà 21 saisons au compteur (bientôt 22), il a côtoyé quelques-uns des plus grands joueurs de la ligue : LeBron James, Kobe Bryant ou encore Michael Jordan.
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D’ailleurs, c’est bien à Michael Jordan que Vince Carter est comparé dès son arrivée dans la ligue. Evidemment, être comparé au meilleur joueur de son époque (de tous les temps ?), ça met un peu la pression quand vous êtes rookie. C’est ce que Vinsanity a expliqué à Jacob Feldman, journaliste de Sports Illustrated :
Parce que Michael Jordan avait un air renfrogné sur le visage, j’étais censé avoir un air renfrogné sur le mien.
Au début, la critique me dérangeait et me touchait mentalement. Pendant un certain temps, ce n’était pas amusant et je m’inquiétais de ce que les gens disaient, expliquant que je devrais être comme ceci ou comme cela.
J’ai été clair, je voulais juste être moi. Je ne voulais pas être le prochain Michael Jordan. C’est le meilleur joueur de la NBA. Laissons-le être le meilleur. Moi, ça me va d’être moi-même.
Les deux joueurs sont sortis de la même université : UNC. MJ y a fait ses gammes entre 1981 et 1984 alors que Carter était dans l’équipe entre 1995 et 1998. Très athlétique à son arrivée en NBA, le petit Vince avait quelques attributs physiques que possédait également le grand Michael.
Après une première saison où il est nommé rookie de l’année avec ses 18.3 points et 5.7 rebonds de moyenne (45% de réussite au tir), les comparaisons arrivent rapidement. Mais dans la plupart des cas, comparer les rookies à des superstars ne sert pas à grand chose, si ce n’est mettre encore plus de pression sur des jeunes qui débarque dans une ligue déjà très éprouvante mentalement. Vince Carter confirme qu’il en a fait les frais.
Air Canada et Air Jordan ont eu tous les deux une carrière incroyable en NBA, même si bien évidemment le deuxième sort du lot. Vince Carter méritera quand même un sacré hommage lors de la prochaine campagne.
