Dans la surprenante défaite de Team USA face à l’Australie avant-hier, un homme est clairement sorti du lot pendant la rencontre : Patty Mills. Adversaire en sélection mais faisant partie de la même franchise en NBA, Gregg Popovich en a profité pour glisser un petit mot sympathique sur le joueur devant les médias.
Cette Team USA n’a pas franchement rassuré. Elle avait d’abord bien géré son premier match amical face à la sélection australienne, en sortant notamment une très grosse deuxième mi-temps. Si l’on pensait les doutes estompés, ils sont bien vite revenus.
Dans le deuxième match amical entre les deux nations, les Américains se sont faits surclasser par des Australiens irrésistibles. De quoi se poser réellement des questions sur la profondeur et la qualité du roster des Etats-Unis, qui n’a pas été délaissé de la sorte depuis plusieurs années.
Mais au-delà de la contre-performance de Team USA, il faut aussi saluer et louer le très bon match des Australiens. Les hommes d’Andrej Lemanis se sont parfaitement relevés après leur premier échec et pourraient se montrer dangeureux dès le début du Mondial la semaine prochaine.
Surtout, un homme a pris les choses en main et a montré que l’effectif américain ne l’effrayait pas : Patty Mills. Le meneur des Spurs a inscrit 30 points dont les 10 derniers de son équipe et a même dominé Kemba Walker, son adversaire direct, qui a terminé la rencontre avec 22 points.
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On le sait, Patty Mills est un role player efficace des Spurs depuis 8 saisons désormais. Son aventure dans le Texas a toujours été dirigée par Gregg Popovich, leader de Team USA également. Celui-ci a préféré dédramatiser la défaite de son équipe et surtout louer la performance de son joueur en franchise, en ironisant devant les journalistes :
“We’ve already traded Patty.” 😂
— NBA on TNT (@NBAonTNT) 25 août 2019
Pop has seen enough after Patty Mills went for 30 PTS in a win over the U.S.
(via @olgunuluc) pic.twitter.com/KveapcJZX0
Nous avons déjà tradé Patty… Je voulais le dire à vous (les journalistes) directement avant que ça ne fasse le tour des médias mais c’est déjà trop tard.
Avec son humour toujours aussi présent lors des conférences de presse et sa faculté à ne pas s’exciter après une défaite, Pop est sans aucun doute l’homme qu’il faut pour mener Team USA jusqu’au sacre dans les prochaines semaines.
Mais après tous les forfaits, les blessures, les retraits de dernière minute et cette contre-performance, il est tout à fait logique et légitime de penser que d’autres sélections sont en course pour aller déranger les Etats-Unis. C’est notamment ce que révèle un récent power ranking de la FIBA, qui écarte les Américains du titre au profit d’une autre nation.
Avec un effectif affaibli par rapport au début de la préparation, nul doute que Pop prendrait volontiers Patty Mills dans son roster. Surtout s’il compte rééditer de telles performances à chaque match.