Décidément, Gilbert Arenas n’est vraiment pas comme les autres. En 2014, l’ancien joueur des Wizards avait fait le buzz aux Etats-Unis au milieu d’une simple fête foraine. Flashback d’une histoire sans nom.
Tout le monde s’est déjà s’essayé sur les stands de basket dans les fêtes foraines. Et même Gilbert Arenas, à l’approche de la quarantaine, continue d’être un grand enfant et n’hésite pas à aller piller les cadeaux des forains grâce à son talent.
Très présent dans le paysage médiatique, il possède son propre podcast « The No Chill » dans lequel il reçoit souvent des invités pour parler de la ligue actuelle, en plus de quelques anecdotes sur sa vie et sa carrière.
Arenas a toujours été un joueur très talentueux, notamment offensivement. Scoreur habile et créatif, il a aussi su se faire remarquer par ses frasques et ses moments de folie. Comme lorsqu’il a failli s’entretuer avec Javaris Crittenton dans le vestiaire des Wizards.
Alors forcément, lorsqu’il avait moyen de faire du sale dans une fête foraine, vous imaginez bien qu’il n’hésitait pas une seule seconde. Ce fut le notamment le cas en 2015, lorsqu’il postait une photo sur son compte Instagram, dans laquelle on pouvait le voir avec plusieurs enfants et surtout une énorme pile de cadeaux.
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Sauf que derrière cette photo se cache une véritable histoire saugrenue. En 2015, à la vue de ce cliché illustré par un « interdit de tous les stands de basket à la OC Fair », les médias américains s’empressent de faire les gros titres : Gilbert Arenas définitivement banni d’une fête foraine pour avoir trop gagné. Vous imaginez un peu le scandale ?
C’est la porte-parole de la fête qui avait dû expliquer le pourquoi du comment, afin de remettre la situation à flot face à l’ampleur de la polémique. En réalité, Gilbert avait tout simplement atteint le maximum de victoires pour une seule personne sur 24 heures (en rapport avec le règlement), mais il n’était pas définitivement banni des stands.
Avec un peu de recul et connaissant le personnage, les organisateurs avaient finalement bien réagi cette journée de 2015 avec l’application du règlement à la lettre. Car on imagine facilement Arenas essayer de jouer jusqu’à remporter tous les lots disponibles, lui qui pariait jusqu’à 100.000$ sur un concours de tirs contre Nick Young.
Alors qu’il approche maintenant de la quarantaine, Arenas garde la main chaude que ce soit sur un parquet ou sur les stands de fête foraine. Forcément, quand on a déjà fait une saison à plus de 29 points dans sa carrière (29.3 unité de moyenne par match lors de la saison 2005-2006 avec les Wizards), il faut être un tout petit peu talentueux.
Morale de l’histoire : si vous êtes propriétaire d’un stand de tirs, vous avez deux solutions face à Gilbert Arenas. Fermer boutique, ou prévoir du stock. Beaucoup de stock.