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Dans une interview accordée à The Jump, Matt Barnes est revenu sur les propos à caractère raciste de Donald Sterling. Il a alors évoqué une histoire vécue au lycée, sur fond de Ku Klux Klan.
En pleine série opposant les Clippers et les Warriors au premier tour des playoffs 2014, des propos racistes de Donald Sterling, propriétaire des Clippers, sont révélés. Si les deux équipes ont envisagé le boycott de la rencontre, Andre Iguodala souhaitait même arrêter la saison.
Matt Barnes, joueur de Los Angeles à l’époque est revenu sur cette histoire dans l’émission The Jump, jugeant les propos « pas surprenants ».
Interloqués par cette réponse, les présentateurs lui ont demandé pourquoi il pouvait rester si calme face à cette situation. L’ancien ailier a alors parlé d’une bien triste histoire de racisme vécue lorsqu’il était au lycée, évoquant également le Ku Klux Klan, organisation suprémaciste blanche aux Etats-Unis.
Il y a eu des insultes racistes lancées contre ma sœur un jour de ma dernière année de lycée. Un gamin lui a craché dessus et l’a traitée du n-word. J’ai trouvé le gamin et j’ai fait ce qu’un grand frère doit faire.
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J’ai été suspendu pendant une semaine, puis en milieu de semaine, mon lycée a été vandalisé par le KKK. Ils ont brûlé des toilettes. Il y avait des nœuds coulants, des inscriptions « Die Barnes » et des « n-word » partout.
Ses expériences vécues plus jeunes lui ont donc permis de voir le monde tel qu’il est, avec un racisme toujours aussi présent. D’ailleurs, selon lui, d’autres propriétaires ont les mêmes idéologies que Donald Sterling.
Pour moi, il n’est pas le seul propriétaire qui pense de cette façon, il était le seul assez bête pour se faire enregistrer en parlant comme ça.
Les propos de Matt Barnes font froid dans le dos mais la ligue ne laissera pas passer si cela venait à arriver de nouveau. En effet, l’ancien propriétaire des Clippers avait reçu une amende maximale de 2.5 millions de dollars ainsi que l’obligation de vendre la franchise.
Matt Barnes a connu une période difficile au cours de sa jeunesse qui lui a ouvert la réalité du monde. Cette déclaration nous rappelle également que le racisme reste malheureusement bien présent aux Etats-Unis ou ailleurs.
