A quoi ressemble le meilleur 5 uniquement avec des joueurs nés la même année ? C’est la question à laquelle nous tentons de répondre au travers de cette chronique. Aujourd’hui, place à 1963.
Chaque Draft, chaque franchise, chaque décennie ont plus ou moins eu le droit à leur 5 majeur ultime. De notre côté, on s’est lancé un petit défi : à quoi ressemble le meilleur 5 en fonction de l’année de naissance des joueurs ?
Petite précision : si certains joueurs ne correspondent pas à leur poste, c’est normal. Nous avons adapté au mieux pour vraiment inclure les 5 meilleurs athlètes de l’année en question.
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Meneur : Mitch Richmond
Date de naissance : 30 juin 1965
Moyennes en carrière : 21 points – 3.9 rebonds – 3.5 passes – 45.5% au tir – 38.8% à trois-points – 85% aux lancers francs (14 saisons)
Mitch Richmond est loin d’être l’arrière le plus connu des années 90. Et pourtant, il fait bien partie de l’élite à son poste à cette période. Réputé pour avoir participé au célèbre Run TMC, Mitch « The Rock » Richmond brille individuellement tout au long de sa carrière. Formidable scoreur (il a dépassé les 20 points de moyenne au cours de chacune de ses 10 premières saisons), il dispose d’une palette offensive très complète, capable de vous punir derrière l’arc comme de de vous écraser sous le cercle. Six fois All-Star dont MVP du All-Star Game en 1995, il peut également se targuer de posséder une bague de champion, glanée lors de sa dernière saison NBA, en 2002 avec les Lakers.
Arrière : Reggie Miller
Date de naissance : 24 août 1965
Moyennes en carrière : 18.2 points – 3 rebonds – 3 passes – 47.1% au tir – 39.5% à trois-points – 88.8% aux lancers francs (18 saisons)
La définition de l’enfer sur un parquet. Affronter Reggie Miller, c’est savoir à l’avance que le match va être long, très long. Ce frêle arrière de 2m01 pour 83 kilos martyrise les adversaires au cours de ses 18 saisons en NBA. Le défendre revient à courir un marathon pendant que des mastodontes de 115 kilos de muscles s’occupent de vous caresser les côtes avec leurs coudes acérés. Et lorsqu’il est démarqué, vous n’avez plus qu’à prier : Reggie Miller est tout simplement l’un des plus grands snipers à trois-points de la ligue. Mais il n’y a pas que vos jambes qui souffrent, vos oreilles aussi. Grande gueule et maître du trash-talking, il ne s’arrête jamais de parler. Son geste mimant un étranglement, adressé à Spike Lee lors du célèbre match 5 des finales 1994, reste comme l’une des images les plus mythiques de l’histoire.
Ailier : Scottie Pippen
Date de naissance : 25 septembre 1965
Moyennes en carrière : 16.1 points – 6.4 rebonds – 5.2 passes – 47.3% au tir –32.6% à trois-points – 70.4% aux lancers francs (17 saisons)
S’il évolue toute sa carrière dans l’ombre de Michael Jordan, Scottie Pippen est pourtant l’un des tous meilleurs ailiers de l’histoire. Défenseur exceptionnel grâce à ses immenses bras et ses qualités athlétiques hors norme, il fait vivre un véritable supplice à ses adversaires. Homme à tout faire des Bulls 90′ roulant sur la ligue, il est finalement indispensable pour son coéquipier et ami Jordan. Lors de la campagne 1993-1994, alors que MJ a déjà pris sa première retraite, Pippen termine troisième au classement du MVP, prouvant qu’il a bien l’étoffe d’un franchise player. Sans doute l’un des joueurs les plus sous-estimés de l’histoire.
Ailier Fort : Horace Grant
Date de naissance : 4 juillet 1965
Moyennes en carrière : 11.2 points – 8.1 rebonds – 2.2 passes –50.9% au tir – 69.2% aux lancers-francs (17 saisons)
La définition du col bleu par excellence. Sans faire de bruit, Horace Grant est un membre essentiel des équipes qu’il rejoint au cours de sa carrière. Très dur au contact, il fait partie des meilleurs défenseurs intérieurs des années 1990. Son sens du rebond et son intelligence de jeu le rendent indispensable, que ce soit aux Bulls, au Magic ou encore aux Lakers lors du titre de 2001. Il est également célèbre pour ses grosses lunettes, qui l’ont rendu populaire auprès du grand public.
Pivot : David Robinson
Date de naissance : 6 août 1965
Moyennes en carrière : 21.1 points – 10.6 rebonds – 2.5 passes – 51.8% au tir – 73.6% aux lancers-francs (14 saisons)
Sélectionné en première position de la Draft 1987 par les Spurs, David Robinson attend deux ans avant de faire ses grands débuts en NBA, à cause de ses obligations militaires avec l’US Navy. Ce qui lui vaut d’ailleurs son surnom : l’Amiral. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le joueur va vite s’adapter à la ligue. A son arrivée, les Texans gagnent 35 matchs de plus que la saison précédente et la ligue découvre un véritable phénomène athlétique. Malgré ses 2m16 pour 115 kilos de muscles saillants, le pivot est doté d’une mobilité ahurissante. Ses capacités de déplacement associées à sa force hors du commun font de lui l’un des tous meilleurs défenseurs de la ligue, avec notamment un titre de DPOY 1992. MVP en 1995, il doit cependant attendre Tim Duncan, avec qui il formera une raquette totalement injouable, pour goûter aux joies d’un premier titre NBA (1999). Il prend sa retraite en 2003, juste après sa deuxième et dernière bague.
Découvrez le 5 de votre année de naissance :
1963 (Jordan) – 1965 (Pippen) – 1976 (Duncan) – 1977 (Pierce) – 1978 (Kobe) – 1979 (McGrady) – 1980 (Ming) – 1981 (Randolph) – 1982 (Parker) – 1984 (LeBron) – 1985 (Chris Paul) – 1988 (Curry) – 1989 (Harden) – 1990 (Lillard) – 1991 (Kawhi) – 1992 (Irving) – 1993 (Davis) – 1994 (Giannis) – 1995 (Towns) – 1996 (Russell) – 1997 (Fox)