Débarqué cet été en provenance de Charlotte, Kemba Walker était visiblement très désiré à Boston. En témoigne l’état de joie dans lequel était Steve Pagliuca, le co-propriétaire des Celtics, quand il a appris la nouvelle. Mais cela aurait pu lui coûter cher !
Après huit saisons passées en Caroline du Nord, Kemba Walker a opté pour un nouveau départ cet été. Comprenant que l’avenir s’assombrissait chez les Hornets et voulant jouer les premiers rôles en NBA, le meneur de 29 ans a posé ses valises dans une franchise plus ambitieuse : les Celtics.
Une belle opportunité pour le joueur donc, mais aussi pour la franchise, elle qui a en même temps perdu Kyrie Irving, parti aux Nets avec Kevin Durant lors de l’intersaison.
Et si le meneur d’origine australienne ne va pas être regretté dans le Massachusetts, Kemba Walker au contraire devrait se sentir comme chez lui. En effet, son arrivée était la grande priorité des Celtics. Nicole Yang, journaliste pour le Boston Globe, rapporte même que Steve Pagliuca, le co-propriétaire des Celtics, a failli avoir un accident quand il a appris que la piste Walker chauffait :
J’ai failli planter ma voiture quand j’ai entendu ça.
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L’arrivée de Kemba Walker a effectivement permis de sauver un été compliqué pour Boston, avec les pertes de Kyrie Irving donc, mais aussi Al Horford. La signature d’un All-Star devrait permettre d’avaler la pilule plus facilement pour les fans. Pagliuca explique :
J’aimais toujours le voir jouer, sauf quand c’était contre nous. Il nous a battus l’an dernier à lui seul au cours des cinq dernières minutes du match, alors c’est formidable de l’avoir de notre côté.
Nous avons beaucoup de chance, et c’est formidable d’avoir un staff qui a rendu cela possible fantastique avec Danny Ainge, Mike Zarren et Austin Ainge. C’est un super fit avec Kemba. Il vient de la région, une légende à Uconn, tout le monde le connaît ici. C’est une personne formidable, un grand joueur. Nous ne pouvions pas demander plus que Kemba.
L’année dernière, Kemba a réalisé une superbe saison sur le plan individuel aux Hornets. Si son équipe n’a pas réussi à atteindre les playoffs, le joueur, lui, a eu la joie de connaître sa première sélection au sein d’une équipe All-NBA (la troisième). Une récompense méritée pour le meneur qui essayait, tant bien que mal, de cacher la misère à Charlotte avec des exploits à répétition.
Une belle saison qui se traduit en chiffres : 25.6 points (43.4% dont 35.6% derrière la ligne), 5.9 passes et 4.4 rebonds de moyenne en disputant les 82 matchs de la saison régulière.
Plus de peur que de mal pour Steve Pagliuca, mais finalement beaucoup de joie ! A voir maintenant comment se passe l’adaptation du joueur dans la franchise.