Le moral n’est pas forcément au beau fixe pour Team USA en ce moment. Alors un invité bien particulier est venu rendre visite au groupe.
Humiliées par une équipe d’inconnus en provenance pour la plupart de G-League, les troupes de Team USA ont connu un sacré rappel à l’ordre mercredi.
Le revers a en tout cas contribué à nourrir les interrogations sur ce roster décimé par les forfaits et les abandons, et qui pourrait bien voir son hégémonie être dangereusement contestée dans quelques semaines aux Mondiaux, avec notamment la Serbie, la Grèce ou encore l’Espagne sur les rangs.
Ce jeudi, l’heure était à une visite surprise : celle de Kevin Durant. ESPN rapporte en effet que le double MVP des Finales a pris la parole devant le groupe :
Brooklyn Nets signee Kevin Durant – while wearing a brace to stabilize his leg following Achilles surgery – addressed Team USA before practice in El Segundo on Thursday, a source told ESPN.
— Dave McMenamin (@mcten) August 15, 2019
La recrue des Brooklyn Nets Kevin Durant – qui portait une atèle pour stabiliser sa jambe après son opération au tendon d’Achille – s’est adressée à Team USA avant l’entraînement à El Segundo ce jeudi, une source a informé ESPN.
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La technique n’est pas nouvelle, et les fans de foot se rappellent par exemple du passage d’Aimé Jacquet à Clairefontaine lors de la préparation à la coupe du monde 2014. Et tout comme « Mémé » dans son domaine, Kevin Durant a une grosse crédibilité par rapport à sa sélection nationale.
Personne n’a en effet oublié les Mondiaux de gala disputés par un KD alors âgé de 21 ans en 2010. MVP du tournoi, celui qui évoluait alors à Oklahoma City avait explosé les records, dont celui du plus gros nombre de points pour un joueur de Team USA sur un match (38 contre la Lituanie en demi-finales).
Pour ceux qui souhaitent (re)découvrir la machine qu’était le jeune Durant lors de ces Mondiaux, c’est session régalade ci-dessous :
Ce qu’a dit Kevin Durant à Team USA restera dans l’intimité du vestiaire, mais espérons pour les Américains que la visite d’un taulier de sa trempe les re-booste. Car à deux semaines du début de la compétition, il n’y a pas de quoi déborder de confiance pour la sélection de l’Oncle Sam.