Avant une saison qu’il espère être celle du rebond du côté de Washington, Isaiah Thomas fait le tour des médias. L’occasion d’évoquer quelques préférences personnelles.
Enfin le bout du tunnel ? C’est tout ce qu’on peut souhaiter à Isaiah Thomas pour cette saison 2019-20, lui qui enchaîne les jobs infructueux depuis son départ de Boston (Cavs, Lakers et Nuggets notamment).
Arrivé à Washington, IT entend se faire une place dans la rotation et montrer à tout le monde qu’il est encore capable d’être celui qui faisait rêver tout le Massachusetts il y a finalement pas si longtemps.
Washington, c’est aussi le nom de l’Etat dans lequel Thomas a grandi. Bien loin de la capitale homonyme, cet Etat est situé au fin fond du nord-ouest américain. Et forcément, quand vous avez grandi à Tacoma, à quelques dizaines de kilomètres de Seattle, votre joueur préféré tombe sous le sens. IT explique à CloseUp360 :
J’admirais Gary Payton. Je crois que j’ai pris mon trash-talking chez lui. Je pense que tous ceux qui ont grandi en le regardant ont essayé de l’imiter, notamment sur le trash-talking et le fait d’être le tueur qu’il était. Gary Payton était mon joueur préféré quand j’ai grandi là-haut.
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L’avantage de Gary Payton, c’est qu’il pouvait être admiré pour plusieurs raisons. Ses prouesses purement sur le plan basket tout d’abord, qui en ont fait un nonuple All-Star, septuple All-NBA Team, défenseur de l’année et champion.
Mais si GP est tant entré dans la légende, c’est aussi grâce à son légendaire trash-talking, sans limite ni respect. On vous invite d’ailleurs à découvrir les histoires les plus folles du bonhomme en la matière en cliquant ici.
Ironiquement, un joueur comme Isaiah Thomas aurait été une cible de choix pour Payton, qui n’a jamais hésité à attaquer sur le physique, quand il ne s’en prenait pas aux proches ou aux blessures intimes de ses adversaires. GP n’aura regretté ses joutes verbales qu’une seule fois, lorsqu’il a retrouvé un Lamar Odom en miettes dans le vestiaire.
Avant de penser au trash-talking, Isaiah Thomas devra en tout cas plutôt se concentrer sur le parquet. A désormais 30 ans, le lutin n’aura plus beaucoup de chances en NBA si celle avec les Wizards échoue.