Dans une récente interview, Gregg Popovich a expliqué les raisons qui l’ont poussé à entraîner Team USA. Et comme à son habitude, Popovich a fait du Popovich.
A 70 ans et quintuple champion NBA avec les Spurs, Gregg Popovich n’a plus rien à prouver et aurait pu légitimement se reposer pendant la pré-saison en vue de la saison prochaine. Mais c’est mal le connaitre.
En effet, après les Jeux Olympiques de 2016, il a accepté de prendre les rênes de la sélection américaine pour une durée de quatre ans. Le coach des Spurs est ainsi aujourd’hui en pleine préparation pour la prochaine Coupe du Monde, se déroulant du 31 août au 15 septembre.
De nombreuses personnes se sont alors demandées pourquoi il a accepté ce rôle de sélectionneur. Dans une interview auprès de Brian Windhorst, journaliste ESPN, Pop a accepté d’y répondre.
J’y ai réfléchi. J’ai rencontré M. Jerry Colangelo [le directeur général de l’équipe des États-Unis]. J’ai pris un peu de temps. Nous avons parlé plusieurs fois. Je savais dans quoi je m’embarquais. C’est votre pays, vous dites oui. Ensuite vous vous débrouillez et vous essayez de vous entourer avec autant de cerveaux que possible.
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Avec une réponse à la fois cinglante et drôle, il a également évoqué le regard que portaient les personnes sur son choix. Du Popovich dans le texte en quelque sorte.
Je ne me suis jamais trop préoccupé de ce que les gens pourraient dire. Je n’ai encore jamais lu d’article sur aucun de nos cinq championnats. A quoi ça sert ? Qu’il s’agisse d’applaudissements ou de quelqu’un qui dit que je suis un idiot ou autre, je m’en fiche. Ce sont deux fausses notions pour moi. Il y a des choses plus importantes, comme le type de vin à commander pour le dîner.
Une chose est sûre : Pop va avoir du travail pour préparer l’équipe américaine. Avec les nombreux forfaits, Team USA s’annonce moins forte qu’à l’accoutumée, à tel point que Kyle Kuzma est testé au poste de pivot pendant le Training Camp. Et de l’autre côté, la concurrence est là avec la Grèce, la Serbie, l’Espagne ou la France. Mais comme il l’a si bien dit, Pop n’écoutera pas les mauvaises langues si cela se passe mal.
On valide en tout cas le choix du mythique coach d’avoir dit oui à la sélection américaine. Profitons de Popovich tant qu’il est encore aux affaires, même les légendes ne sont pas éternelles.