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Défenseur extérieur d’élite, Patrick Beverley est bien placé pour parler des joueurs adverses les plus durs à défendre. Et pour lui, aucun doute sur ce débat au niveau des meneurs.
Voilà de nombreuses années que le pitbull Patrick Beverley s’attache à rendre la vie de ses adversaires impossible. Le dernier en date ? Kevin Durant, qui a eu du mal face au meneur des Clippers durant les playoffs, sur le parquet comme dans la tête.
Précieux par sa défense acharnée et son apport occasionnel en attaque, Beverley a re-signé pour les Clippers cet été moyennant un joli pactole de 40 millions sur 3 ans.
Avant de retourner mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires, Pat Bev a pris le temps de s’arrêter chez le podcast Knuckleheads. L’occasion de donner son avis sur le meneur le plus difficile à défendre en NBA :
Les gens ne donnent pas assez de crédit à Lillard. J’essaie de dire ça aux gens, écoutez-moi : Dame Dolla est un PROBLÈME. Je ne sais pas pourquoi [on ne parle pas autant de lui], peut-être parce qu’il est dans la division pacifique nord-ouest, qu’à Portland il n’a pas assez d’exposition, je ne sais pas. Mais je le regarde quand même sur le League Pass, et je sais reconnaître du travail quand j’en vois. Je ne sais pas pourquoi on ne parle pas plus de lui, parce qu’il est froid comme une lame, plus que n’importe qui.
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Dans la ligue depuis 7 ans, Lillard s’est fait un nom comme un meneur de grande qualité, joueur clutch lors du fameux Dame Time, et irréprochable leader. Il a d’ailleurs inscrit le plus gros tir de l’histoire de sa franchise il y a quelques années, permettant aux Blazers de gagner une série de playoffs.
Toujours aussi bon statistiquement en saison régulière, Lillard a parfois eu plus de mal en post-season, laissant les clés à un certain CJ McCollum, que Beverley mentionne également.
Être cité de la sorte par un défenseur du calibre de Beverley est en tout cas une sacrée marque de respect, et d’autant plus quand on sait la qualité actuelle des meneurs dans la ligue.
Cette saison, Damian Lillard a tourné à 25.8 points, 6.9 passes et 4.6 rebonds par match.
Voici donc une preuve de plus de la dangerosité qu’inspire Dame Dolla sur les parquets. A lui de passer un nouveau cap désormais.
