Alors que LeBron James souhaitait le lui léguer, Anthony Davis ne portera finalement pas le numéro 23 cette saison. Des fans lui ont demandé d’arborer le 80 à la place. Sur Jimmy Kimmel Live, The Brow a expliqué les raisons de son refus de porter ce numéro.
Quelques jours après l’arrivée d’Anthony Davis chez les Lakers, LeBron James lui a annoncé qu’il laissait son numéro 23. Mais pour des raisons financières, Nike a refusé, évoquant un gros manque à gagner pour la firme américaine.
Apprenant cela, les fans ont alors demandé à « The Unibrow » d’arborer le numéro 80 pour des raisons sonores. En effet, comme le nombre 80 se prononce « eighty » en anglais, celui-ci possède les mêmes sonorités que AD, le surnom le plus connu du néo-Laker.
Après être revenu sur la façon dont LeBron lui a donné son numéro, il a expliqué les raisons de son refus de porter le 80 au micro de Jimmy Kimmel dans son émission « Jimmy Kimmel Live » :
Beaucoup de gens m’ont dit cela. « Hey, tu devrais être le numéro 80 ! » Et j’étais genre : « C’est trop déroutant, c’est un nombre énorme. C’est bon, je vais rester avec le numéro 3 »
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La raison est donc simple : le chiffre 80 est un nombre trop élevé pour l’ancien de NOLA. Il est vrai que dans l’histoire, peu de joueurs, et encore moins de grands joueurs, ont eu un numéro au delà de 50 ou 60.
Metta World Peace a bien porté le 96 chez les Rockets ou le 93 aux Kings, et il est l’un des rares joueurs connus dans ce cas de figure récemment. L’exception qui confirme la règle est le Hall of Famer et première véritable star de la ligue George Mikan, passé par les Lakers dans les années 40 et 50 avec le numéro 99 dans le dos.
Finalement, l’ancien joueur des Pelicans jouera avec le numéro 3. Si cela aurait pu être un hommage au néo-retraité Dwyane Wade ou un clin d’œil à un des nombreux numéros 3 qui ont jalonné l’histoire de la ligue, la raison est bien différente. C’est en effet celui que Davis portait lorsqu’il se trouvait en école primaire.
Les amateurs de sonorités doivent donc bien admettre qu’ils sont passés à côté d’une sacrée satisfaction avec l’histoire du AD/Eighty. Il faudra se contenter du numéro 3, et surtout s’y habituer.