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Wilt Chamberlain, Julius Erving, Larry Bird, Michael Jordan… La liste de joueurs que Kareem Abdul-Jabbar a croisé sur les parquets lors de son illustre carrière est longue. Mais alors, qui était le meilleur ?
Meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, 6 fois champion, 6 fois NBA, 19 fois All-Star… Kareem Abdul-Jabbar a peut-être le CV le plus impressionnant de l’histoire de la ligue.
Durant sa mythique carrière, à Milwaukee entre 1975 et chez les Lakers jusqu’à 1989, le pivot a tout connu ou presque, croisant le fer avec des anciens comme Wilt Chamberlain, ou des nouveaux venus comme Reggie Miller.
Avec de telles différences de style et d’époque, difficile pour KAJ de désigner le joueur qui était le plus doué parmi ses adversaires. Pourtant, il semble avoir fait son choix :
Le meilleur joueur contre qui j’ai joué ? Hmm, Larry Bird. Michael Jordan, aussi. En terme de skills, Larry Bird pouvait tout faire. Tout. Les gens le sous-estiment car ils le voient comme ce gars blanc un peu grassouillet, mais il nous poussait à bout.
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Il pouvait marquer de loin, prenait des rebonds, faisait des passes, des interceptions, était toujours au bon endroit au bon moment… Son plus grand muscle se situait entre ses deux oreilles.
Un choix pas forcément surprenant quand on sait que Larry Bird a donné de nombreuses sueurs froides à Kareem et ses troupes durant les années 80. Malgré une carrière qui a rapidement décliné à cause de problèmes au dos, Larry Legend a eu le temps d’amasser 3 titres de champion, dont un aux dépens des Lakers dans les sublimes Finales 1984.
Les fans de Michael Jordan diront que Kareem n’ayant joué que jusqu’en 1990, il n’a jamais affronté le « produit fini » de Sa Majesté. Dans ses jeunes années, MJ était surtout un monstre d’athlétisme, mais aussi parfois d’individualisme, avant d’entamer une mue à l’aube des années 90 qui allait lui permettre de remporter 6 bagues.
Si Abdul-Jabbar s’est risqué à citer le meilleur joueur qu’il ait affronté, ne comptez pas sur lui pour trancher le débat du GOAT. Souvent interrogé à ce sujet, l’ancien des Lakers a toujours proposé ce qui est peut-être la meilleure des réponses, emprunte de philosophie.
Larry Bird appréciera en tout cas le compliment. Un de plus à son interminable collection.
