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Steve Kerr a lâché le morceau : pour lui, les Warriors saison 2016-2017 sont la meilleure équipe de l’histoire. Cette année-là, ils corrigeaient les Cavs de LeBron James en Finales. Mais qu’en aurait-il été face au Heat version Tres Amigos ?
Le site WhatIfSports propose la fonctionnalité assez géniale de pouvoir simuler n’importe quel match de l’histoire. Les Lakers de 1965 contre le Milwaukee actuel ? Pas de soucis. Les Pistons de 1988 contre les Spurs de 2005 ? Pas de problème. Tous les matchs peuvent devenir réalité à travers un complexe logiciel qui prend en compte les statistiques avancées de chaque joueur lors de la saison donnée pour que la simulation colle au plus près à ce que serait l’hypothétique réalité.
Aujourd’hui, on s’attaque donc à une opposition entre deux superteams, peut-être les deux équipes les plus dominantes de la décennie. Alors, Warriors 2016-2017 (67 victoires et 15 défaites) contre Heat 2012-2013 (66 victoires et 16 défaites), qu’est-ce que ça donne ?
Game 1 : Warriors 113 – 86 Heat
Il n’y aura pas eu de suspense dans ce premier match de la série. A domicile (grâce à leur meilleur bilan en saison régulière, ndlr), les Warriors dynamitent le Heat. Kevin Durant marque 34 points et couvre la panne des Splash Bros (7/21 au tir en cumulé). Côté Heat, LeBron James se démène comme un beau diable (22-11-9), mais la faillite de Dwayne Wade et du banc est trop lourde à surmonter.
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Game 2 : Warriors 107 – 110 Heat
Ne jamais sous-estimer un champion ! En difficulté après la fessée du Game 1, les Floridiens se remobilisent pour aller chercher l’avantage du terrain sur le parquet de Golden State. Homme du match, Chris Bosh marque 18 points et capte 18 rebonds, bien aidé par les 48 points cumulés du duo Bron/Wade. En face, Steph Curry continue de se chercher, avec une nouvelle sortie à 12 points seulement.
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Game 3 : Heat 84 – 93 Warriors
Un prêté pour un rendu. Battus chez eux, les Warriors répondent en battant le Heat à la maison pour prendre l’avantage 2-1 dans la série. A l’image des 3 interceptions de Draymond Green, les Dubs appuient sur leur force défensive, limitant le King à 16 points et Wade à 12. Durant mène tous les scoreurs avec 21 pions, tandis que Curry ajoute un joli 16-8 malgré de la maladresse (6/15).
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Game 4 : Heat 94 – 105 Warriors
Et si c’était le tournant de la série ? Golden State gagne un 2ème match de suite à Miami, prenant un fameux avantage de 3-1. Au delà de Splash Bros qui ont élevé le niveau, c’est Draymond Green qui sort du lot avec un 13-13-11-3-2 dont il a le secret. LeBron pose lui aussi un triple-double, en vain. Les choses se corsent très sérieusement pour le Heat.
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Game 5 : Warriors 130 – 114 Heat (OT)
Point d’orgue de folie à une affiche de rêve. A la lutte pour sa survie dans les ultimes minutes du 4ème quart-temps, le Heat arrache la prolongation sur un trois points de Shane Battier au buzzer, qui ne devait pourtant sa place sur le terrain qu’à l’exclusion de Chris Bosh 3 secondes auparavant :
Malheureusement pour Miami, les Warriors passent leurs nerfs en prolongation, signant un cinglant 24-8. Les 24 points des Dubs sont tous marqués par le trio magique Durant-Curry-Thompson, tandis que le Heat s’écroule. Rien à dire, Golden State était trop fort. Et tant pis pour la performance colossale de James, qui boucle la série avec un match à 32 points, 17 rebonds, 14 passes et 3 interceptions à 50% au tir.
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