Au cours de ses 18 années en NBA, Ray Allen était redouté dans un domaine bien spécifique : les fins de matchs serrées. Petite rétrospective de ses plus gros tirs en carrière.
En 18 saisons et 1300 matchs, Ray Allen aura fait vibrer (ou pleurer) un certain nombre de fans. Considéré comme l’un des meilleurs tireurs à 3-points de l’histoire, il était également redoutable de sang-froid dans les moments décisifs de la partie.
Car oui, des tirs pour gagner ou égaliser, « Jesus »en a rentré un paquet. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que certains coach adverses le surnommaient même « Oh Shit ». Vous comprenez pourquoi ? Non ? La raison est pourtant très simple (et drôle).
On vous propose aujourd’hui de vivre (ou revivre) 10 de ses plus gros tirs en carrière, classés par ordre chronologique.
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9 mars 1996 : Allen vs Allen
La finale du tournoi de la Big East en 1996 entre Georgetown et UConn est l’occasion de voir s’affronter deux des meilleurs prospects universitaires, Allen Iverson et Ray Allen, respectivement futurs numéros 1 et 5 de la draft. Allen manque 14 tirs consécutifs en deuxième mi-temps, mais se rattrape avec un tir miraculeux alors que son équipe est menée 73-74.
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22 janvier 2006 : Le déluge à Phoenix
Cette performance est un peu passée aux oubliettes car dans le même temps, un certain Kobe Bryant plantait 81 points face aux Raptors. Allen inscrit 8 tirs à 3-points dans le 4ème quart-temps et les deux prolongations, dont le tir de la gagne. Il termine la rencontre avec 42 points.
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28 mars 2006 : Peu importe la défense
Celui-ci est le seul 2-points de la liste. Seattle est mené 96-97 par les Grizzlies avant qu’Allen ne sorte un tir dont il a le secret. La grosse défense d’Eddie Jones n’y change rien, et Seattle remporte la rencontre.
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4 novembre 2007 : Bienvenue à Boston
Pour son 2ème match avec les Celtics, Allen se montre déjà décisif contre les Raptors. Il inscrit 33 points à 11/16, dont un 7/11 à 3-points, et se montre décisif en fin de prolongation au moment de conclure.
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24 novembre 2007 : Merci les Bobcats
Ce soir-là, les Celtics sont malmenés par les Bobcats de Jason Richardson. Allen tire mal. Il n’inscrit qu’un tir à 3-points sur 6 tentatives, mais c’est celui qui compte. Charlotte mène 93-95 avec 4.7 secondes à jouer et une remise en jeu en sa faveur. Sauf que Bobcats obligent, la passe est déviée par Eddie House puis interceptée par Paul Pierce, et Allen en profite.
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3 février 2009 : Deux pour le prix d’un
Champions en titre, les Celtics sont malmenés par des 76ers en difficulté dans la conférence Est. Allen sort le grand jeu coup sur coup en fin de match pour sortir Boston du piège. Tout d’abord pour ramener les deux équipes à égalité 97-97, puis en réponse à un panier d’Andre Iguodala pour sceller la rencontre.
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20 avril 2009 : Le Garden en fusion
Pour ce Game 2 du deuxième tour des playoffs face aux Bulls, les Celtics n’ont déjà plus le droit à l’erreur à domicile, après leur défaite lors du Game 1. Ben Gordon leur mène la vie dure avec 42 points, mais Allen lui répond avec 30 unités avec un 6/10 de loin, dont le tir de la gagne sur la tête de Joakim Noah qui met le TD Garden en ébullition. Sans Kevin Garnett blessé, Boston devra aller jusqu’au Game 7 pour se défaire de Chicago.
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17 avril 2011 : Plus clutch que Melo
Game 1 du premier tour des playoffs 2011. Les Celtics affrontent des Knicks new look, qui viennent de récupérer Carmelo Anthony quelques semaines plus tôt. Mais c’est Amar’e Stoudemire qui s’illustre côté New York avec 28 points. Allen marque lui 24 points et signe le game winner à 11.6 secondes de la fin du match, alors que Boston est mené 85-84, et malgré la contestation de Rony Turiaf. De l’autre côté, le 3-points d’Anthony rebondit sur le cercle et les Celtics l’emportent. Ils continueront sur leur lancée et gagneront les 3 matchs suivants.
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3 novembre 2012 : Vous avez dit 4 ?
Nouvelle équipe et même scénario. Arrivé à l’été 2012 à Miami, Allen s’illustre pour son 3ème match avec sa nouvelle équipe. Face à des Nuggets accrocheurs, le Heat est en difficulté et se retrouve mené 116-115 à 14 secondes de la fin. Allen va alors se retrouver seul dans le corner et déclenche son tir. Corey Brewer arrive en retard et fait faute. Le panier rentre : 3+1 pour « Jesus Shuttlesworth ». Il rentre son lancer bonus et assure la victoire.
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29 novembre 2012 : Spurs Acte I
Face à des Spurs qui sont venus en Floride sans leur 5 majeur (le big 3 Tony Parker-Manu Ginobili-Tim Duncan plus Danny Green laissé au repos, et Kawhi Leonard blessé), le Heat a bien des difficultés. Mené 98-97 avec moins de 30 secondes à jouer Miami se doit de réagir. La lumière vient encore une fois d’Allen, qui récupère un ballon cafouillé par LeBron James et sauve son équipe d’une défaite qui aurait fait tâche. Pour l’anecdote, les Spurs écoperont d’une amende de 250 000$ pour avoir laissé leurs meilleurs joueurs au repos.
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18 juin 2013 : Spurs Acte II
James catches, puts up a three. Won’t go. Rebound Bosh. Back out to Allen. His 3-pointer BANG ! Tie Game with 5 seconds remaining. »
Ce tir hante encore les nuits de tous les fans des Spurs. Mais également Tony Parker.
Pour continuer : Les 5 meilleurs tireurs de l’histoire selon Ray Allen
Dans sa carrière, Ray Allen a tiré à 40.0% à 3-points, mais ce pourcentage semble augmenter significativement en fin de match tant il a sauvé des matchs pour ses équipes. Avec des moyennes en carrière de 18.9 points, 4.1 rebonds et 3.4 passes, il est logiquement introduit au Hall of Fame en 2018.