Dans la NBA moderne plus que jamais, il y a le terrain, mais aussi le business. Et comme sur une contre-attaque meurtrière, Zion Williamson écrase tout sur son passage.
Quand on jouit d’une énorme hype, il faut la rentabiliser via des business moves intelligents. Homme d’affaires accompli, LeBron James en sait quelque chose, tout comme Shaquille O’Neal, qui expliquait il y a quelques jours encore qu’il avait gagné plus d’argent hors des terrains NBA que sur ceux-ci.
Tout ça n’a pas échappé à Zion Williamson, véritable phénomène médiatique. Au soir de la draft, l’ancien de Duke avait lâché la phrase « let’s dance », qui avait été immédiatement fait le buzz. Très vite, son camp avait fait les demandes pour trademarker les 2 mots… sauf que les Pelicans l’avaient fait avant !
Rassurez-vous, il s’agit là d’un « accident », et NOLA n’a en aucun cas essayé de court-circuiter Zion. La preuve, on a appris dans la nuit que les Pels renonçaient au trademark « let’s dance », dont ils auraient pu bénéficier étant donné qu’ils avaient formulé la demande avant.
Tout ça, et c’est bien le but, laisse une voie royale à Williamson, qui en a profité pour faire une dizaine de demandes supplémentaires sur ce slogan : livre pour enfants, porte-clés, bijouterie, boissons non-alcoolisées…
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Sans concurrence à ce sujet, Zion devrait bel et bien bénéficier des droits pour lancer ce business qui pourrait être lucratif. Mais au fait, pourquoi lâcher un « let’s dance » en pleine draft ? Le géant répond (et attention, spoilers d’Avengers: Endgame en vue) :
On regardait Avengers: Endgame avec un pote. A un moment, le bouclier de Captain America est cassé et j’étais genre : « On est sur le point de gagner ! Pour une fois, le film va être réaliste et les méchants vont gagner ! » Puis mon pote me dit : « Attends, attends », et tous ces héros se mettent à apparaître. J’étais genre : « Oula, on pourrait perdre en fait ». Et il m’a dit : « Let’s dance ».
Danser, c’est ce que pourrait faire Williamson en voyant les premiers chèques qu’il va recevoir de part et d’autres cette saison. Pour rappel, et malgré son immense hype à Duke, les athlètes NCAA ne sont pas payés, et le passage en NBA marque une sacrée transition de ce point de vue-là.
Zion Inc commence en tout cas à placer ses pions pour l’avenir. Le message est clair : Williamson veut être aussi bon sur qu’en dehors des terrains. A l’image d’un certain LeBron James.