Il n’y a pas que les fans qui suivent attentivement la free agency, les joueurs aussi ont tout intérêt à savoir ce qu’il se passe. JJ Redick a donc reconnu avoir utilisé un faux compte Twitter pour surveiller les news.
Se servir de comptes Twitter anonymes est devenu fréquent en NBA. Mais si certains l’utilisent davantage à mauvais escient (coucou Kevin Durant et Bryan Colangelo), d’autres semblent le faire plus intelligemment.
C’est le cas de JJ Redick. L’arrière n’est pas un grand habitué des réseaux sociaux, il ne les avait d’ailleurs pas utilisés depuis plus d’un an. Dans son podcast, il a avoué qu’il a pourtant créé un faux compte pour suivre la free agency.
J’ai quelque chose à avouer.
Le 29 juin, je parlais avec mon pote Adam Glessner, qui travaille pour les Spurs. On se connaît depuis ma deuxième année en NBA quand il bossait pour le Magic.
Il m’a dit : « Yo, comment tu vas faire pour recevoir des notifications ? Comment tu vas être au courant de la free agency ? Je me suis dit : « Je pense que je devrais créer un « burner account » (faux compte de célébrité). »
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J’ai donc utilisé un compte Gmail random que je n’utilise pas vraiment, juste pour avoir un compte Spotify je pense. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi je l’ai utilisé.
Bref, j’ai utilisé un compte Gmail et mis en place juste un avatar et j’ai suivi cinq personnes (4 seulement en vérité). Woj (Adrian Wojnarowski), Chris Haynes, Ramona (Shelburne), Shams (Charania).
Ceux qui balancent les news.
Redick a finalement signé un contrat de 26.5 millions de dollars sur deux ans avec les Pelicans. À priori, ce faux compte ne l’a pas aidé à faire son choix de quitter Philadelphie, seulement à se tenir au courant de l’actualité. Il encadrera le jeune noyau talentueux des Pelicans composé de Zion Williamson, Lonzo Ball, Brandon Ingram, Josh Hart ou encore Jaxson Hayes.
Comme tout le monde, JJ Redick a eu droit aux rebondissements et à la folie de cette free agency. Il n’allait pas se priver d’un si beau spectacle.