Le soir où il a pris sa décision, Kevin Durant allait recevoir la visite de son coéquipier à Golden State Stephen Curry. Mais il n’a pas attendu l’arrivée de ce dernier pour l’annoncer. On sait maintenant ce que Curry voulait lui dire.
Stephen Curry et Kevin Durant, une association démentielle aussi courte que fructueuse. Les deux futurs Hall of Famers ne sont restés ensemble que 3 ans, 3 années pendant lesquelles la NBA n’a connu aucun suspense… ou presque, puisque KD n’a pas pas pu assurer ses dernières Finales avec Golden State, et Toronto a su en profiter pour priver les Warriors du « threepeat ».
Cette association n’est pas allée plus loin, KD ayant décidé de traverser les États-Unis pour rallier Brooklyn. Pour autant, Curry était bien décidé lui rendre visite, et cela contre l’avis de certains de ses proches. Pour le convaincre ? Pas vraiment, mais plutôt pour clore le chapitre en bonne intelligence, entre gentlemen.
Une fois sur place, les deux hommes ont discuté. Le meneur des Warriors a rapporté à The Athletic ce qu’il voulait dire à son ami :
Lire aussi | Steph Curry réagit au départ de Kevin Durant
Je savais très bien que c’était le moment de prendre une décision, quelle que soit la direction qu’il allait prendre.
Il n’y avait pas besoin de pitch. Il savait qui nous sommes et ce que nous avions accompli. Il devait juste prendre une décision qui le rende heureux. C’est ce que tout le monde veut faire dans cette ligue. Il s’agissait plutôt d’une question de respect, de ne pas laisser les conneries de cette ligue entraver notre relation, et de ne pas la laisser changer qui je suis ou quoi que ce soit du genre. J’ai l’impression qu’il savait ce qu’il voulait. Et au bout du compte, c’est tout ce que vous pouvez demander en tant que joueur.
Si Steph Curry a toujours eu de bonnes relations avec Kevin Durant, ce dernier aurait laissé entendre qu’il n’avait pas eu la relation qu’il aurait souhaité avec la star des Warriors. Et, pour paraphraser un exécutif de la ligue, Curry et Durant ne seront jamais vraiment devenus Curry et Durant.
Toujours est-il que le meneur pourra retenter sa chance avec le nouvel arrivant, D’Angelo Russell, qui a fait le chemin inverse. Steph a laissé entendre qu’il ne doutait pas de leur future entente. Il n’aura que quelques mois devant lui pour le prouver, sur et en dehors du parquet, car D-Lo pourrait ne pas s’éterniser dans la Baie si la sauce ne prend pas.
Steph Curry est probablement un des joueurs les plus « nice guys » de la ligue, peut-être une des rares stars qui fera passer une amitié avant l’égo. C’est sans doute ce qui fait et fera la longévité de son Big Three avec Klay Thompson et Draymond Green.