Tradé direction les Rockets, Russell Westbrook avait transmis au Thunder une liste préférentielle d’équipe où il voulait aller jouer. On savait que les Texans et le Heat étaient dedans, on vient de découvrir l’identité d’une troisième.
La nouvelle paraît toujours aussi bizarre, et pourtant Russell Westbrook portera bien le maillot des Rockets à la rentrée. Le meneur, déçu de la tournure des événements dans l’Oklahoma et notamment de la dernière élimination contre les Blazers, a souhaité quitter le navire.
Mais c’est bien le trade de Paul George qui a précipité les événements.
Il n’avait peut-être pas officiellement de droit de veto, mais pourtant Westbrook semblait avoir le pouvoir sur sa future destination. Après 11 ans dans la franchise et avec tout ce qu’il a apporté, que ce soit sur ou en dehors des parquets, c’est un droit qu’il a mérité.
Sam Presti l’a bien compris et a négocié en sous-marin avec les franchises ciblées par sa star. On comptait parmi elles le Heat et les Rockets évidemment.
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Pourtant au moins une autre franchise figurait dans cette liste d’après Ian Begley de SNY : les Knicks. La franchise new-yorkaise a intrigué Westbrook tout au long de ce processus. Ils n’étaient probablement pas tout en haut de la liste, Houston ayant cette place, mais Russ n’aurait pas vu d’un mauvais oeil un départ du côté de la Big Apple.
Mais cet échange n’aurait jamais vu le jour dans l’immédiat, ou du moins pas sans un montage complexe.
Il faut tout d’abord préciser que les dirigeants n’avaient aucun intérêt pour Westbrook. La franchise new-yorkaise est en reconstruction et avoir un joueur de ce standing n’est pas un besoin dans l’immédiat. Mais c’est bien financièrement que le trade était impossible dans l’immédiat.
Les Knicks n’avaient pas les contrats nécessaires pour égaler celui de West, soit moins de 40 millions. Il aurait fallu pouvoir échanger les joueurs signés cet été, mais la NBA s’y oppose jusqu’au 15 décembre prochain. Monter un tel trade aurait été ainsi très ardu.
Dans tous les cas, l’opération n’est plus envisageable avec un Russell parti rejoindre James Harden. En revanche, dans quelques années, qui sait, tout est possible dans cette ligue.