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La sphère NBA est secouée de bon matin avec l’annonce de Kawhi Leonard et Paul George. Mais comment en est-on arrivé là ?
Kawhi Leonard et Paul George joueront sous le maillot des Clippers l’an prochain : voilà une phrase qu’on pensait encore impossible à dire il y a à peine quelques heures. Et pourtant, l’équipe de Jerry West a réussi à attirer le dernier MVP des finales en douce, tout en en débusquant PG de l’Oklahoma.
Petit retour tout d’abord sur la contrepartie touchée par le Thunder : 3 premiers tours de draft non protégés (2022, 2024, 2026), 2 premiers tours de Miami (2021 non protégé, 2023 protégé 1-14), et enfin le droit d’échanger son choix en 2023 et 2025 – sans oublier Gallinari et Gilgeous-Alexander.
Une énorme contrepartie qui va permettre au Thunder de reconstruire. Il faut dire que Sam Presti n’avait pas vraiment le choix d’après Adrian Wojnarowski. C’est bien Paul George qui a approché le Thunder pour demander un trade. Pourquoi ? L’appel de Kawhi Leonard.
L’ailier s’est bien activé au cours des derniers jours pour planifier la saison à venir. Il n’était pas fan à l’idée de construire une super team aux Lakers, mais il voulait former un joli duo aux Clippers.
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Le deal de The Klaw pour les Clippers était alors simple : « Faites venir PG, et je viens ». Jerry West, Steve Ballmer et compagnie ont donc fait le maximum depuis plusieurs jours pour récupérer PG13. La demande de trade de ce dernier a logiquement facilité les négociations afin de trouver une issue favorable.
Cet échange a changé la donne. Sans lui, Kawhi ne serait pas venu à Los Angeles. Pas fan des Lakers, il aurait ainsi pu rester à Toronto.
Enfin d’après Cris Carter, Magic Johnson n’aurait pas aidé les Lakers dans leur pitch. L’ancien président des Angelinos a eu des contacts avec le clan Kawhi, mais il s’en est « vanté » devant les médias, le tout en expliquant certains sujets de conversations. Cela n’aurait pas plu du côté du joueur que ces informations parviennent à la presse. On sait que depuis le début, le clan était très discret dans son processus de réflexion.
On ne sait pas si cela a clairement changé la donne, mais ça n’a certainement pas aidé.
La ligue n’a jamais semblé aussi ouverte pour l’an prochain. Les matchs à Los Angeles promettent d’être sympas.
