Kevin Durant fait partie de ces joueurs qui, dès l’université, donnaient l’impression qu’ils allaient rouler sur la NBA. Et c’est devenu le cas. Un de ses anciens coachs raconte comment il le voyait à la fac et comment il le surnommait.
Depuis son arrivée en NBA, Kevin Durant a su aisément s’imposer comme l’un des meilleurs. Il a eu droit à une paire de surnoms comme « Durantula » ou encore « The Slim Reaper » (« La Faucheuse Mince »).
Cependant ces dernières années, la tendance a plutôt évolué vers des surnoms plus atypiques : « Traître », « Lâche », on en passe et des meilleurs (ou des pires).
Mais bien avant qu’il ne traine cette réputation, il était reconnu pour son talent hors normes. The Athletic a rapporté une nouvelle anecdote sur KD à l’époque où il évoluait encore à l’université.
Todd Wright, qui était le coach de renforcement et de conditionnement physique au Texas chez les Longhorns où a joué KD, et qui est maintenant avec les 76ers, raconte comment lui le surnommait :
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Évidemment, en recrutant, vous entendez dire à quel point il est bon. Mais c’est une chose, on ne peut pas savoir à quel point il est bon tant qu’on ne l’a pas vu. Je me souviens avoir appelé Wayne [le père de KD] et lui avoir dit : « Wayne, j’ai appelé ton fils WTF. Parce que je le regarde et je n’arrête pas de dire : « What the fuck ? Je n’arrive pas à croire ce que je vois. » C’était sa capacité à circuler avec le ballon, à utiliser son corps, à dribbler à cette hauteur. C’était la vitesse de ses pieds et les passes qu’il faisait. Tu regardes, t’es juste en mode, what the fuck ?
La mentalité des gens vis-à-vis de KD a changé depuis qu’il a rejoint Golden State, mais il ne faut pas pour autant oublier quel joueur extraordinaire il est. Peu importe le nombre de stars autour, c’est tout sauf anodin de remporter deux années de suite le titre de MVP des Finales. Son départ à Brooklyn le fera peut-être remonter dans l’estime des fans.
S’il peut offrir aux Nets leur première bannière de champions au côté de Kyrie Irving, ce sera une autre histoire. Mais pour ça, il faudra qu’il se remette de sa blessure au tendon d’Achille, et DeMarcus Cousins peut confirmer que ce n’est pas évident.