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Alors qu’on les pensait déterminés à tenter leur chance sur Kawhi Leonard cet été, ce sont bien les Knicks eux-mêmes qui ont décidé de faire une croix sur The Klaw.
L’affaire Kawhi Leonard n’en finit plus de faire parler. Et c’est au tour des Knicks de s’illustrer. Marc Berman, insider du New York Post, nous apprend que la franchise de New York s’est retirée des négociations avec le récent MVP des Finales.
La franchise de Manhattan faisait pourtant partie des 4 élues, avec les deux franchises de Los Angeles et les Raptors, à qui Kawhi avait autorisé un entretien.
Les Knicks ont dépensé la quasi-totalité de leur 70 millions de dollars disponibles dans les 20 premières heures de la free agency, sachant que s’ils avaient attendu jusqu’à la réunion avec Leonard mercredi, les joueurs qu’ils ont signés auraient pu être hors du marché. C’était un trop gros risque, sachant qu’ils finiraient probablement quatrième derrière les Raptors, Lakers et Clippers.
En effet, comme le souligne Marc Berman, NY ne faisait pas partie des trois favoris pour signer l’ailier. Faire le choix d’attendre et ainsi de rater les agents libres visés, aurait été un trop gros risque. Risque pris par les Lakers mais qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la qualité future de l’effectif si Kawhi ne rejoignait finalement pas les purple and gold.
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Cette nouvelle histoire ne vas pas atténuer les critiques qui fusent sur le début d’été de New York, loin là. Encore moins après l’affaire KD, à qui les Knicks auraient refusé de donner un contrat maximum en raison de l’incertitude entourant sa blessure et le niveau auquel il reviendra.
Cependant, ces critiques ne sont pas forcément fondées. Alors bien entendu, au vu de l’espoir que les fans de New York plaçaient dans cette FA, la déception est tout à fait compréhensible. Néanmoins, au vu du contexte où aucune superstar ne venait à rejoindre ses rangs, NY a réalisé une free agency cohérente.
En effet, on aurait pu craindre un contrat à la Tim Hardaway Jr (71m de dollars sur 4 ans en 2017) lorsque l’on a vu que les gros poissons leur passaient sous le nez cet été. Pas de bêtise cette fois ci. Des contrats de 2 ans ont été donnés, et ce à des joueurs susceptibles de contribuer et d’entourer les pépites de la franchise comme RJ Barrett, Mitchell Robinson ou encore Kevin Knox. Le contrat plus longue durée qui a été proposé revient à Julius Randle (63m sur 3 ans, dont la troisième en team option). Choix intéressant au vu du prix et du potentiel d’un Randle qui sort tout juste d’une grosse saison avec les Pels.
On peut également rajouter que ces contrats de deux ans sont munis d’une team option pour la seconde année. Cela laisse donc la possibilité à NY d’être agressif sur le marché en 2020 ou en 2021, en sachant que l’été prochain, le marché ne sera pas aussi fourni que cette année. Ces contrats pourront également servir de monnaie en cas de trade pour une star afin de matcher les salaires, le tout agrémenté par quelques picks.
La patience semble donc être le mot d’ordre chez le front office des Knicks, chose à laquelle ils ne nous avaient pas habitué ces dernières années !
