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Malgré ses exploits innombrables et son attitude irréprochable en dehors des terrains, Steph Curry inspire de la haine chez certains joueurs et certains fans. Matt Barnes a peut-être une explication à ce sujet.
Parmi les joueurs qui ont marqué cette génération NBA, Stephen Curry fait partie de ceux qui ont carrément révolutionné le jeu. Sa technique de tir a non seulement permis à Curry de remporter 3 bagues et 2 titres de MVP mais aussi de complètement changer le visage de la NBA.
Mais comme pour toute star, le succès et les fans accumulés ne vont pas sans les critiques de certains détracteurs. Et Steph Curry suscite de plus en plus de mépris et de haine, le plus souvent de façon inexplicable.
De plus, Curry a toujours fait partie des joueurs « sages » qui n’ont jamais été impliqués dans de salles affaires sur et en dehors du terrain. Tout comme LeBron James d’ailleurs, qui suscite pourtant beaucoup de haine également, mais liée à ses choix de carrière. Des raisons qui ne marchent pas avec Curry puisqu’il a fait toute sa carrière à Golden State jusqu’à maintenant. Alors pourquoi ce désamour, émanant parfois même de ses propres pairs ?
Matt Barnes, retraité des parquets et ancien Warrior, est récemment apparu dans l’émission The Jump sur ESPN. Il s’est penché sur la question de cette haine et a livré sa vision des choses :
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C’est un gars en or qui a détruit des livres de records, gagné des championnats, battu LeBron, et il a fait beaucoup de choses qui ont probablement énervé d’autres joueurs et d’autres fans…
C’est pourquoi je ne pense pas qu’il ait le respect qu’il mérite pour un des meilleurs joueurs qui ai jamais joué dans ce sport. Je vois que les gens sont amers à cause de ça, sans parler du fait qu’il soit light skin (afro-américain à la peau claire, ndlr). Les gars ont des problèmes avec ça.
Steph Curry a réussi à créer une véritable dynastie Warriors, qui domine la ligue depuis maintenant 5 ans. La lassitude des fans devant cette domination totale (avec pourtant « seulement » 3 titres sur 5 Finales) a certainement nourri leur rancœur envers le meneur.
Être détesté en NBA est plutôt normal en soi. C’est généralement la preuve que l’on a accompli de grandes choses individuellement (sauf quand on s’appelle Zaza Pachulia). Il y a peu, c’est cet argumentaire qu’utilisait James Harden, assimilant l’existence de haters à une preuve de sa réussite.
Le meneur de Golden State fait face aux conséquences du succès. Pas forcément mérité pour un joueur toujours exemplaire sur et en dehors des parquets.
