Après une belle épopée de 12 années, Mike Conley a officiellement quitté Memphis pour rejoindre le Jazz. Et ce genre de départ ne pouvait pas se faire sans un adieu en bonne et due forme.
C’est le genre d’histoire longue aux fins émouvantes. Depuis son arrivée en NBA, Mike Conley n’avait porté qu’un seul maillot : celui des Grizzlies. 12 longues années où il a connu les sommets, jusqu’en finale de conférence en 2013, ainsi que les bas-fonds.
Ce sont justement les bas-fonds qui ont poussé Conley vers la sortie, quand les Grizzlies ont récupéré le pick 2. Memphis a sélectionné Ja Morant, le meneur qui a créé de la hype dans cette cuvée de rookie. Avec l’arrivée de ce jeune talent au poste 1, il n’y avait plus de place pour Conley.
Il a donc appris il y a peu qu’il jouerait la saison prochaine dans l’Utah, aux côtés de Donovan Mitchell et Rudy Gobert. Mais avant de partir, il avait un dernier message à faire passer aux fans :
Dear Memphis,
— UNINTERRUPTED (@uninterrupted) 28 juin 2019
All good things must come to an end. #SincerelyYours, @mconley11 pic.twitter.com/il9Hc111LY
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Cher Memphis,
Pouvez-vous croire que cela fait 12 ans ? Moi non plus.
C’est comme si c’était hier quand on s’est rencontrés pour la première fois. Je n’étais alors qu’un gamin de 19 ans, prêt à conquérir le monde.
Vous m’avez voulu, vous m’avez sélectionné, vous m’avez nourri et aimé. Nous avons eu nos hauts : la nuit de la Draft, notre première série de conférence en championnat, des victoires, des récompenses, des records. Mais aussi nos bas : le déchirement des playoffs, les blessures, les anciens visages tradés ou retraités.Nous nous sommes aussi fait des amis en cours de route : Marc (Iavaroni, coach des Grizzlies entre 2007 et 2009), Z-Bo (Zach Randolph), Tony (Allen), Rudy (Gay), et même Vince Carter. Nous avons grandi ensemble. Nous avons partagé des expériences. On a fait du très bon travail, la collecte de fonds et la sensibilisation pour des organisations destinées à aider les gens dans le besoin.
Je n’oublierai jamais ces souvenirs. La passion, l’amour que j’ai pour vous. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et, comme mon voyage continue à Utah, je ne vous souhaite rien d’autre que d’être heureux. Ils disent qu’il vaut mieux avoir aimé et perdu que de n’avoir jamais rien aimé. Je dis que c’est mieux d’aimer et de gagner.
Toujours des vôtres,
Mike Conley
C’est la séquence émotion auxquelles nous ont habitué les stars lorsqu’elles quittent la ville qui ont fait ce qu’elles sont devenues. C’est toujours l’occasion de rappeler que le basket, ce n’est pas que du trash-talking et de la rivalité.