Les Knicks se préparent à être actifs lors de la free agency. Et ils comptent sur un petit argument de choix pour faire la différence par rapport à d’autres franchises. Les plus sceptiques diront qu’on se raccroche à ce qu’on peut…
Malgré de gros espoirs il y a quelques semaines, la hype semble retomber du côté de Manhattan. Alors que les fans se prenaient à rêver d’un trio composé de Kevin Durant, Kyrie Irving et Zion Williamson, voilà que les Knicks se penchent aujourd’hui sur des joueurs de standing moindre.
Pas de panique non plus, puisque New York garde de beaux atouts pour attirer des stars, à commencer par un cadre de vie idéal, un certain prestige, un projet sur plusieurs années et un gros cap space.
Mais c’est bien un autre aspect de la franchise qui pourrait attirer les free agents. C’est en tout cas ce que croît Steve Mills, président de la franchise.
Dans un article, The Undefeated a évoqué la variable de couleur de peau dans les franchises NBA. Avec une grande représentation des afro-américains chez les joueurs (74,8%) et des personnes de couleur en général (81,9%), la NBA est un championnat incontestablement à dominance afro-américaine.
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Les New York Knicks, de leur côté, peuvent se targuer d’être le premier front-office de la NBA en termes de représentation d’afro-américains, avec un trio coach/GM/président unique en la matière. The Undefeated explique :
Aucune franchise n’a plus de représentation noire au front office que les Knicks actuels.
Outre Mills, Perry, et Fizdale, l’assistant general manager Gerald Madkins et l’assistant spécial au general manager Allan Houston sont afro-américains. Le vice-président du développement des joueurs et de l’organisation, Craig Robinson, beau-frère de l’ancien président Barack Obama, et le directeur du personnel des joueurs, Harold Ellis, sont également noirs. Et le scout des Knicks, Makhtar Ndiaye, est un ancien joueur NBA qui vient du Sénégal.
Le président Steve Mills compte un petit peu sur cette variable ethnique pour faire la différence par rapport à certains autres front-offices moins marqués par la diversité :
Le front-office afro-américain, c’est quelque chose qui ne passe pas inaperçu auprès des joueurs.
On espère que les Knicks vont jouer sur d’autres leviers pour piquer la curiosité des free agents cet été. Mais c’est un début.