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Drafté en première position comme prévu par New Orleans, Zion Williamson va débarquer avec une monumentale hype en Louisiane. En interne, on calme le jeu : NOLA n’est pas encore la franchise de Zion.
Il a souri, il a pleuré, et il a surtout validé ce qu’il attendait depuis de nombreux mois : Zion Williamson a été sélectionné en premier lors de la Draft 2019, rejoignant ainsi les Pelicans.
Un bien joli coup pour la franchise de Louisiane, qui, rappelons-le, n’avait que 6% de chances de récupérer le premier choix lors de la loterie. Le phénomène leur appartient désormais, et il nous tarde de voir comment Alvin Gentry va exploiter l’ancien de Duke.
New Orleans présentera une équipe jeune pour cette campagne 2019-2020, avec tout de même un vétéran, Jrue Holiday, en NBA depuis 2009. Le joueur sort d’une saison très aboutie, et le GM David Griffin est clair : c’est son équipe, et pas celle de Williamson.
C’est l’équipe de Jrue Holiday. Zion va d’abord apprendre comment gagner au plus haut niveau. A un moment donné, si le flambeau doit être passé au niveau de celui sur qui les attentes de nous faire gagner reposent, ce sera fait. Ce n’est pas le cas pour l’instant.
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Jrue Holiday sera donc bien le maître et le métronome de ces Pelicans new-look, où figureront aussi Lonzo Ball, Brandon Ingram et Josh Hart, débarqués en provenance de Los Angeles.
David Griffin en a profité pour calmer les médias américains, toujours prompts à hyper Zion au maximum, comme Goga Bitadze en a fait l’amère expérience :
Laissez Zion être le gamin qu’il est. N’écrivez pas qu’il est là pour sauver la franchise. Il n’est pas là pour ça. Il est là pour rejoindre la famille.
La famille Pelicans, Zion y est bel et bien. Josh Hart a déjà prévenu, l’équipe a des ambitions pour l’année prochaine. A voir à tête reposée à l’automne, quand la machine devra se mettre en route sous tous les regards de la planète orange.
