En 2010, les Lakers remportaient le championnat pour la deuxième fois de suite. Derrière cet exploit, un Ron Artest au sommet de son art se pointait complètement alcoolisé en conférence de presse. Flashback (et vidéo pour preuve).
Nous sommes en juin 2010, les Lakers de Kobe Bryant viennent de remporter le titre face au Big Three des Celtics. Menés 3 à 2 dans la série, les Californiens profitent notamment de la blessure de Kendrick Perkins en début de Game 6 pour assassiner Boston (89-67).
Dans l’étouffant Game 7, Ron Artest, aujourd’hui Metta World Peace, se montre clutch en fin de match, plantant un gros trois-points pour donner 6 unités d’avance aux Lakers à une minute du terme. Un vrai dagger, qui scellera la partie et dans la foulée le titre.
Comme tous les champions, les Lakers fêtent la victoire au champagne dans les vestiaires, et comme on pouvait s’y attendre, Ron Artest boit d’alcool que n’en déverse ses coéquipiers.
Tellement d’alcool, en si peu de temps, qu’il débarquera quelques instants plus tard « très heureux » en conférence de match (pour ne pas dire complètement éméché. Pour preuve, la vidéo de son discours avec la traduction en français.
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J’ai des Wheaties ! J’ai une boite de Wheaties ! J’ai des Wheaties ! Je suis super excité. Vous n’avez pas l’air excités, je m’en vais. Vous tous n’avez pas l’air excités, et je suis super excité. Alleeeeez ! Je viens juste de boire du champagne et ça m’a foutu en l’air. Mes enfants ne sont pas là ? Ils ne doivent pas vouloir briller
Ma famille, ma famille ! Allez les gars [il cache la bouteille de champagne]. David [Stern] ne va pas apprécier ça.
[…]
Kobe nous a fait confiance et il nous a fait nous sentir vraiment bien. Et… Il m’a passé la balle ! il ne me passe jamais la balle ! Il m’a passé la balle !! Kobe m’a passé la balle et j’ai marqué un trois points. Et Phil ne voulait pas que je le prenne. Quand j’ai shooté ce trois point je l’ai entendu. C’est le Zen Master, il peut te parler sans parler, et j’ai entendu dans mon oreille : « Salut mon gars, ne shoote pas, ne shoote pas ». Je me suis dis, peu importe !
Dans sa carrière, Ron Artest a toujours eu une relation très particulière avec l’alcool, c’est même pour cela que les Knicks ont refusé de le drafter en 1999. Toutefois, ses adversaires pourront confirmer les dires, il était plus amusant de le voir alcoolisé et joyeux que complètement déchainé et prêt à tout casser dans les bagarres.
En cette soirée de juin 2010, Ron Artest se retrouvait une nouvelle fois au cœur d’une histoire peu glorieuse, mais tellement marrante. Un véritable personnage à part.