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Kawhi Leonard. Larry Bird. Deux des ailiers les plus exceptionnels que notre sport ait connu. Et comme les dieux du basket font bien les choses, les 2 hommes pourraient bien être réunis pour un exploit historique en playoffs.
Extraordinaire depuis le début des playoffs, Kawhi Leonard tourne à 31.1 points, 9.1 rebonds et 1.6 interception par match. Des stats qui lui permettent d’être le leader de ces playoffs, toutes équipes confondues, dans ces trois catégories.
Le dernier joueur à avoir réussi pareille prouesse est aussi le seul dans l’histoire de la ligue, et il s’agit de nul autre que Larry Bird. C’est en 1984 que Larry Legend avait mis tout le monde d’accord en points marqués, rebonds captés et interceptions réalisées :
Kawhi Leonard currently leads all players this postseason in points, rebounds and steals.
— SportsCenter (@SportsCenter) 9 juin 2019
The only player to do that in a postseason is Larry Bird in 1984. You know the rest. pic.twitter.com/WMs3m4o6Bp
Cette année-là, les Celtics avaient évincé Milwaukee en finales de conférence (tiens tiens), avant de battre les Lakers lors des premières finales NBA opposant Bird et Magic Johnson. L’homme à la moustache s’était notamment fendu d’une des déclarations les plus insolentes de l’histoire de la ligue juste avant de poignarder les Angelinos.
Être en tête en points, rebonds et interceptions témoigne bien évidemment du joueur ultra-complet que vous devez être pour y prétendre, et ce n’est pas un hasard si le seul Larry Bird a réussi l’exploit.
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Si la place du numéro 33 des Celtics est bel et bien cimentée dans l’histoire de la post-season 1984, Kawhi, lui, est encore sous la menace. Avec ses 684 points inscrits contre 568 pour son premier poursuivant Steph Curry, il devrait être certes être tranquille de ce point de vue-là, mais il ne peut pas en dire autant pour les rebonds. The Klaw en a capté 200 jusqu’alors, et Draymond Green, qui est 2ème en la matière, 194.
Niveau interceptions, enfin, Leonard en a réussi 36, soit 6 de plus que son compère Danny Green (30) et 8 de plus que Draymond Green, encore lui (28). Une marge confortable mais qui ne sera pas suffisante si la superstar des Raptors lève le pied, ce qui parait plutôt improbable.
En continuant au rythme lunaire qui est le sien, Leonard pourrait donc bien rejoindre Larry Bird dans cette très prestigieuse page des livres d’histoire. Le tout avec la bague et le MVP des Finales qui va bien, comme tonton Larry en 1984.
