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Enfant de Chicago où il a joué entre 2008 et 2016, Derrick Rose n’a jamais connu les Finales NBA dans l’Illinois. Un regret, qui s’est joué en 2010 selon lui.
Arrivé en 2018 à Chicago, l’enfant du pays Derrick Rose a rapidement redonné espoir à tout Windy City, 10 ans après le dernier sacre de la bande à Michael Jordan. Mais malgré une campagne rookie fracassante et une belle équipe assemblée autour de lui, les Bulls n’atteindront jamais les Finales NBA, ne faisant qu’une apparition en finales de conférence en 2011 (1-4 contre le Heat).
Alors qu’il sort son autobiographie « I’ll Show You » en septembre prochain, plusieurs extraits ont déjà fuité dans la presse de Chicago. On y apprend ainsi que l’été 2010 a joué un rôle majeur dans l’avenir de la franchise, et cela pour deux raisons.
Tout d’abord, la période estivale a marqué le premier grain de sable dans la mécanique bien huilée entre Rose et sa franchise. En effet, cette année-là, LeBron James se retrouve sur le marché des agents libres, et les Bulls le courtisent ouvertement. La presse locale rapporte alors que le meneur n’est pas impliqué dans la démarche, ce qui était, selon lui, faux.
Les Bulls n’ont jamais démenti ces bruits qui couraient, et D-Rose leur en a tenu gré. Il affirme avoir participé à la campagne de recrutement et explique avoir notamment enregistré une vidéo dans ce but.
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Comme tout un chacun sait, LeBron James choisira finalement de rejoindre Dwyane Wade du côté de Miami (bien que le Heat n’était que le 3ème choix du duo), et la perspective d’un énorme Big Three dans l’Illinois n’en restera qu’au stade du rêve. Pour remuer le couteau dans la plaie, c’est le Heat du King qui chassera les Bulls de leur course aux Finales l’année suivante.
Une situation que Derrick Rose regrette encore aujourd’hui. Dans son autobiographie, et bien qu’il concède ne pas être fan des scénarios de type « et si ? », Pooh affirme qu’il est persuadé que les Bulls auraient gagné au moins un titre avec le King. Titre que Rose n’a toujours pas gagné dans sa carrière, à désormais 30 ans.
Rose et James finiront tout de même par partager le terrain du côté de Cleveland, mais dans un contexte infiniment différent de ce qu’il était aurait été en cas de Big Three du côté de Chicago à partir de l’été 2010.
Un regret compréhensible pour D-Rose, qui est désormais bien loin de ces années et attend patiemment la free agency, pour acter sa belle saison du côté de Minnesota.
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