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À l’heure où la destination d’un joueur impacte sa popularité auprès des fans, Donovan Mitchell s’est prononcé sur la différence entre les petits et les gros marchés. Les fans devraient être d’accord avec lui.
Il semble que l’on ne risque pas de voir Donovan Mitchell rejoindre un « big market » un de ces jours. Pour le joueur du Jazz, l’idée d’en intégrer un avec l’espoir de gagner un titre est une idée surestimée. Pour lui, un « small market » est tout aussi capable de gagner une bague.
C’est Michael Scotto de The Athletic qui rapporte les paroles de l’arrière. Donovan Mitchell s’appuie d’ailleurs sur de très bons exemples avec les Blazers et les Bucks, finalistes de conférence à l’Ouest et à l’Est cette saison, mais aussi le Thunder, qui fait partie depuis longtemps des sérieux concurrents à l’Ouest.
Pour le jeune sophomore du Jazz, ce n’est pas la taille du marché qui compte :
Selon moi, ce n’est pas nécessaire d’avoir un gros marché pour gagner un championnat. Je pense que tout dépend de ce que votre équipe apporte.
Je ne pense pas qu’il faille vraiment un gros marché pour être compétitif. Pour être honnête, je pense que c’est un peu surfait parfois. Ce qui est précieux pour les petits marchés, ce sont les éléments qui sont spéciaux et qui créent cette culture, surtout celle que nous avons dans le vestiaire. Comme je l’ai dit, il faut un ou deux éléments de plus pour y arriver.
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Des équipes ont prouvé ces dernières années qu’il était possible de remporter le titre en étant un « small market ». On pense notamment aux Cavs en 2016 ou encore aux Spurs en 2014. Mais ne nous voilons pas la face pour autant, les « big market » ont un sacré avantage sur les plus petits. Après tout, les grandes villes ont généralement une économie plus robuste, plus d’infrastructures et donc plus de possibilités.
De plus, ils peuvent se permettre de payer la luxury tax. Ils sont prêts à sortir le carnet de chèques si cela leur permet d’ajouter un joueur d’élite à leur effectif, une chose que les « small market » ne peuvent se permettre. Les « big market » ont certes un net avantage en terme d’argent. Mais du point de vue de Mitchell, un « small market » crée une culture et une complicité particulières.
C’est cette atmosphère propre aux petites équipes qui nous donne envie de les soutenir. Bien managées, elles ne sont pas plus désavantagées que les gros marchés et peuvent jouer le titre. Les Spurs en sont le plus bel exemple, avec 5 titres depuis 20 ans.
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